TRAITÉ
éclaircir en
y
jetant huit ou dix gouttes de vinaigre pour
chaque litre d'eau et filtrant
ensui~.
On
rétablit assez convenablement la limpidité des
eaux aromatiques distillées
de~enues
troubles par soite
de la décomposition occasionnée par les
causes
si–
gnalées plus haut, en ajoutant
à
chaque litre
d'eau
avariée
deux
grammes
de borax et autant d'alon.
Il
ré–
svUe , de la réunion de ces deux sels , un précipité
floconneu.x qui clarifie et décolore un peu ces eaux;
mais
ce procédé ne peul
être
appliqué que
dans
la parfome–
rie,,
parce
que cette addiüeo, toute minime qu'elle
soit,
laisse cependant quelque chose d'étranger qui peut
mo–
difier
le
caTaCtère de
ces emn
llt'omaüques.
Il
est certai–
nes eaux,.
et
particulièrement celle de
fieurs d'oran{fet,
qui
deviennent lrès-ecides par
lieur
décomposition;
dAn&
ce cas,
le moyen que nous venons d'indÎflller
serait
insuffisant:
il
conviendrait alors d'employer la
rnego~,
, environ deux grammes par litre, suivant le
degré
d'acf..
dité. On préviendrait ce genre d'allération en ajoutantl
d'avance un peu de celte
base,
mais
il
faudrait alon
en•
employer quatre grammes, la magnésie étant presque
insoluble dans reau non acidulée.
Un
moyen de
parer
à
tous
les
incon-.énients
attachés
à l'emploi et.
à
la conservation des eam aromatiques di•
tillées est celui que nous allona- i&diquer. Après avoi•
rlistillé une eau aromatique quelconque avec tous les
soins qu'exige cette opération, on la renverse imméltia–
tement dans la cucurbi&e, après a'\'oir netto!é celle-ci,
et on procède à une. uouvelle distillation qui doil s'opérer
très-lentement. Lorsque l'eau qui dislille devient
trGp
fai.llla}, on
arrête,
l'opération et on conaerve seoleme•t