Table of Contents Table of Contents
Previous Page  89 / 488 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 89 / 488 Next Page
Page Background

DE~

LIQUEURS.

89

plus légère (1ue l'eau, se rassemble dans le col, et l'eau

sort parl'c:drémilé du bec,

à

mesure que la distillation

marche. On appelle ce récipient

récipient florentin

(pl.

n,

fig.

10), du nom de la ville où il a été inventé. On

eolève ensuite avec une

pipette

en verre (pl.

11,

fig.

tt ),

l'huile volatile qui surnage.

t

t •

Il est indispensable de filtrer les eaux aromatiques

après leur distillation , pour en séparer le peu d'huile

volatile qui peut

y

être en suspension, et qui les rendrait

âcres et peu agréables.

Contrairement

à

l'opinion des anciens,

il

ne faudra

pas

négliger l'emploi du sel marin qui est nécessaire pour

Id distillation des eaux aromatiques et des huiles vola–

tiles tirées des fleurs. Ses eft'ets sont : d'aiguiser l'eau el

rle la rendre plus capable de pénétrer el de diviser les

matières végétales, d'empêcher la fermentation de s'éta–

blir quand on opère sur des substances sèches qui doi–

~ent

être soumises à une macération préalable, et enfin

d'augmenter la température de l'eau et de faciliter ainsi

le passage d'une plus forte portion d'huile volatile.

Une expérience a été .faite,

il

y

a q°"lques années,

par un chimiste distingué , M. Couerbe.

• J'ai

traité , dit-il, par l'acide sulfurique, des

mac~

»

rés de fleurs de roses

,

de tilleul , de sureau , de fleurs

• d'oranger. Ces divers macérés n'avaient, avant l'addi-

• lion de l'acide, qu'une faible odeur, mai3 elle s'est for-

• tement développée par leur mélange avec l'acide sui–

»

furique. A ce phénomène, je me suis rappelé avoir lu

»

dans un ouvrage fort ancien

(Magni

AllMni)

,

que pour

" avoir promptement de l'eau de roses odorante,

il

suffi-