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TRAITÉ

~

Si la substance est peu odoranle,

il

convient de

cobober souvent, c'est-à-dire passer

à

plusieurs reprises

le lil1uidc obtenu de la première distillation sur une

nouvelle quantité de matières.

~i,

au contraire,

la

substance est odorante, on

doit en mettre dans l'alambic une quantité suffisante

pour que l'eau en soit complétement saturée.

.1°

L'alambic doit toujours contenir assez d'eau pour

que les substances en soient baignées jusqu'à la

fin

de

la

distillation. Plus les substances sont succulentes, moins

il

faut" d'eau.

is•

Il faut éviter que rien ne

pa.~

de la cucurbite dans

le récipient.

Dans la crainte que les substances ne se ramollissent

au point de former une pâle au fond de la cucurbite,

elles doivent être soutenues à l'aide de la grille ou mieux

encore du bain-marie percé.

Il faut porter rapidement l'eau à l'ébullition, et

l'y

maintenir jusqu'à la fin.

Le serpentin doit être rafraichi le plus souvent pos–

sible.

9° Les substances fraîches seront préférées aux sub–

stances sèches, elles donnent un produit plus suave et

plus odorant :

il

y

a toutefois quelques exceptions qui

seront indiquées.

10°

On doit rece,·oir les eaux aromatiques dans un

ré–

cipient en verre qui a la forme d'une carafe dont le col

va en se rétrécissant vers le sommet; à la base se trouve

un bec qui s'élève k long du corps principal du réci–

pient, mais qui ne monte pas aussi haut que son col.

Par cette construction, l'huile volatile, ordinairement