DES LIQUEURS.
9t
r~bles
devront donner les eaux distillées les moins
chargées, el réciproquement. C'est en effet ce qui sem·
ble arriver pour les eaux de cannelle,
de
girofle et de
menthe; leur aspect trouble indique que l'huile volatile
n'y est dissoute que très-imparfaitement, tandis que la
limpidité de l'eau de rose, et l'intensité de son odeur ,
prouvent é,·idemment qu'elle contient beaucoup d'huile
volatile en dissolution. Cette huile volatile de roses est
en eft'et une des moins altérables.
On peut conclure, d'après cela , que le mode de distil–
lation, l'étal sec ou frais des plantes, la quantité ou la
température de l'eau , ne sont pas des circonstances
indifférentes dans la préparation <les eaux distillées et
des huiles volatiles : elles peuvent beaucoup inOuer sur
la qualité et la quantité des produits.
La
distillation des eaux aromatiques s'opère indistinc–
tement au moyen des alambics
à
tête de Maure ou
à
colonne. Avec le premier,
il
COD'\'ient rle se servir du
bain-marie percé pour les substances qui seront indi·
quées; l'application du système Soubeiran avec ce même
alambic , otrre une supériorité sur le bain-marie percé.
Le
second
sera
préférable en
y
joignant le vase extractif
arml\q.t,1.
à.
la
«l~üllilion,
de
M.
F.grot ils ,
dont
noua
~VQllli
déjf..
~-
aQnNitre
las
aYa.tages (p.
+' ).
w
dititillatj~
à -"'
vapuur est
préférable
pour
les
plan.
\4W
tWn' l'odaur est douce
et.agréabk,
les
produns
peu.
vent être employés de
St.\ite
parce
qQ'
clU
momen.t où
elle
-vient
d'4tn
prépaN«l,
l'tmu
tÜ.Still~
aiD1i
e1*eue
n'a
,..
~Q
goû'
1tmpyrtJumatique
oonnu
8QU8
le
nom
dtt§l&Û(
de
feu.,
qtW
lQI
eau
laites
B'Vec
plœ
de
Mio
p
mais
à
leu
n•,
cen.nent. pendant assez loOgtemps.