fut sage dans la première partie de son
règne, et qui, à cette époque, ne tolérait
ni pour lui ni pour les autres, aucun excès
de table, avait coutume de prendre un verre
de liqueur avant et après chaque repas.
Notez encore ici — et j'insiste là-dessus
— que le mot liqueur, dans la conception
de l'époque, ne pouvait être qu'une aroma-
tisation agréable du vin, mélange qui devait
ressembler comme un frère jumeau à votre
cocktail actuel.
S'écartant légèrement de son sujet —
comme le fait l'artiste pour mieux en em
brasser l'ensemble, — l'auteur a cru bon
aussi de dresser une monographie cursive,
mais combien précise, de quelques vins
fameux ou liqueurs consacrées, apanages
logiques des Bars.
On ne pourra que le féliciter d'une ini
tiative aussi heureuse et d'un éclectisme
tant à propos, quand aujourd'hui la défense
de la boisson se présente en ordre dispersé
et sous un jour purement particulariste.
Nul doute que le succès de cet ouvrage
ne soit à la hauteur de la science qui a pré
sidé à sa rédaction et de l'effort qui a été
tenté pour le rendre utile, agréable et ins
tructif. (Paris, avril 1938.)
J. DENOEL.
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