•
LES LIQUEURS NATURELLES
29
par exemple ne va bouillir qu'à 96° en produi–
sant, non point seulement des vapeurs alcoo–
liques, mais aussi des vapeurs d'eau. Toutefois
l'alcool se vaporise plus vite q ne l'eau. Et si le vin
contient par exemple 10
°/
0
d'alcool lorsque nous
en aurons distillé la moitié, presque tout l'alcool
sera passé:
no~s
aurons une eau-de-vie
à
20
°/
0
d'alcool. En la redistillant, en la
«
rectifiant
»,
nous aurons un alcool
à
40
°/
0
ou-presque: voilà
le principe de
ra
distillation.
Nous venons de parler d'une- eau-de-vie
à
20,
40
°/
0
d'alcool. On dit en pratique d'un liquide
contenant pour 100 litres 2'0 ou 40 litres d'al–
cool pur, qu'il est à 2l> ou 40 degrés : 20 ' ou
40°. Il est facile de mesurer la concentration , la
force des mélanges d 'eau et d'alcool en employant
un
alcoomètre.
L'alcool étant plus léger que l 'eau,
plus un mélange est alcoolique, et moins il est
lourd . Plongé dans le liquide, l'alcoomètre, petit
flotteur en verre, s'enfonce ' d'autant que la
richesse alcoolique est moindre: en-lisant sur la
tige
à
l'endroit où affieure le niveau du liquide,
on voit le chiffre .indiquant le degré, ou richesse
centésimale en litres d 'alcool.
Il faut toujours prendre soin quand on se sert
de l'alcoomètre :
1°
d'opérer
à
froid, parce que
s'il est chaud le liquide change de densité ;
2° d'opérer sur des mélanges simple,s d'eau et
d'alcool : si le liquide contient
du
sucre pal'
exemple, tout est faussé.
~Es ~LAMBICS
•. -
Affir~ons
tout d'abord que
pomt n est besoin de morndre de ces appareils
pour préparer '°Î· ·même d'excellente pseudo-
1'




