![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0056.jpg)
DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2016
HERMÈS INTERNATIONAL
54
RESPONSABILITÉ SOCIALE, SOCIÉTALE ET ENVIRONNEMENTALE
2
LES HOMMES
2.3.5
ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL
Le groupe porte une attention constante aux conditions de travail de
ses collaborateurs. En 2016, les améliorations portent notamment sur
les sujets suivants :
Cuir
Dans le cadre de la protection des personnes, le travail d’amélioration
du parcmachines commencé en 2014 se poursuit. La réduction du bruit
est un objectif majeur de ce travail. En lien étroit avec les fabricants ou
fournisseurs d’équipements, les équipes centrales révisent les dispo-
sitifs de réduction du bruit à la source pour assurer un meilleur confort
dans les ateliers.
Tanneries
Toutes les tanneries ont poursuivi le travail d’optimisation de la ges-
tion des produits chimiques et la substitution de certaines substances
afin de se conformer aux réglementations en vigueur et anticiper les
évolutions futures (règlements REACH, POP [polluants organiques per-
sistants], biocides, etc.). Le programme de mesure de l’exposition des
collaborateurs à certains agents chimiques, débuté en 2015, s’est
poursuivi sur les sites de Vivoin, Montereau, Cuneo et Annonay. À titre
d’exemple les actions suivantes ont été menées :
s
la poursuite de la mise en conformité des dispositifs d’extraction et
de renouvellement d’air ;
s
l’amélioration de la sécurité du parc machine ;
s
la réalisation de campagnes de communicationmensuelles et de for-
mations sécurité sur sites ;
s
le renforcement de la sécurité sur les chantiers dans un contexte de
réaménagement et de création de bâtiments.
Textile
Le pôle Textile a organisé des tables rondes avec 150 collaborateurs
volontaires autour du thème du « bien vivre au travail ».
Parfums
ChezHermèsParfums, les investissementsetétudesconsacrésà l’amé-
lioration de la sécurité du site, des conditions de travail et du bien-être du
personnel semontent à 0,27M€, notamment pour la protection incendie
du site (renforcement des installations sprinklers, groupe électrogène
pour motopompes, aires d’aspiration pompiers, ajout de détecteurs
incendie), la mise en place de barrières de protection, la réfection des
sols, l’installation d’une pergola sur la terrasse, la rénovation des sani-
taires et la protection du personnel contre le risque d’explosion (mise à
jour du diagnostic ATEX). Pour la 4
e
année, une campagne de contrôle de
l’exposition des collaborateurs a été réalisée en lien avec l’évaluation du
risque chimique en place sur le site.
Cristallerie Saint-Louis
L’évaluation du risque chimique de la manufacture de Saint-Louis, réali-
sée en 2012, a étémise à jour en 2016. Cettemise à jour, tenant notam-
ment compte des résultats obtenus lors des précédentes campagnes, a
permis de préciser le niveau d’exposition de certains Groupes d’Exposi-
tion Homogène (GEH). Ceux-ci ont ainsi fait l’objet de prélèvements lors
de la campagne qui s’est déroulée au cours dumois de décembre 2016.
Des actions visant à diminuer les seuils d’exposition constatés lors de
ces analyses ont également été mises en œuvre (par exemple : rempla-
cement du poste de travail de« gravure chimique »). D’autres projets ont
vu le jour, comme le remplacement du puit de relevage des effluents
acides. Un système de traitement des fumées capte également les éma-
nations de fusion aux points de prélèvement du cristal sur le nouveau
four à bassin et le four à pots. Un système de traitement de l’air ambiant
a été installé pour l’atelier de décor à l’or. Le plan de travail de l’atelier
« gravure chimique » est à présent raccordé au système de traitement
d’air de l’atelier. Une solution de détection incendie a été consolidée
au magasin de stockage des produits finis ou encore de poteaux incen-
die et d’aires d’aspiration. La construction d’un nouveau four à bassin,
pour remplacer celui en fin de vie, fut l’occasion de repenser les flux du
processus « verre-chaud » et l’aménagement de l’atelier du même nom.
La constitution d’une équipe projet, intégrant les artisans dès le début,
leur a permis d’imaginer leur nouvel atelier qu’ils utilisent depuis le mois
de novembre.
Arts de la Table
À la CATE, la réduction du risque incendie dans la manufacture a éga-
lement été un thème fort de la démarche de prévention. La chaudière
et le stock de fioul dans le sous-sol du bâtiment ont été remplacés par
une installation électrique, réduisant les risques d’incendie, de pollu-
tion et de nuisance pour les artisans lors des remplissages de cuves.
Des éléments de construction combustibles ont été protégés par des
matériaux isolants afin de ne pas déclencher d’incendie avec un point
chaud. Une partie des salariés a été formée par un organisme extérieur
à la manipulation des extincteurs et deux exercices d’évacuation ont été
organisés au cours de l’année. Dans le cadre du plan d’action pénibilité,
les derniers postes de décoration ont été remplacés par des modèles
plus ergonomiques. De la même manière, les postes de « pinceau » ont
tous été changés pour des modèles plus ergonomiques, convertibles
droitier / gaucher, réglables en hauteur ainsi qu’en luminosité.