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Et c’est vrai. Rien ne peut les remplacer.
Et si Toi, Seigneur, aussi, Tu es exclusif, alors je ne veux pas de Toi, ni d’aucun de
Tes mondes, passés, présents ou à venir. Et n’en voudrai jamais.
Mais si Tu es, Toi, dans chacune de ces possibilités, si je peux T’y retrouver, Toi
unique, Toi changé et Toi le Même au fond de chaque expérience et si Tu peux m’y
reprendre et m’y rendre à Toi toujours plus libre et plus plein de Toi, plus Ta chose
et Ta découverte, alors oui, oui…
Oui toujours, et tout ce qui me mène à la capacité de vivre ça, de contenir ça,
toutes les attentes et toutes les brûlures et toutes les apparentes destructions, si
elles servent ce sens-là, oui, oui…
Divakar. »
*1-2-1984, Auroville :
J’ai passé deux heures cet après-midi à « Jaïma » avec Diane et Auragni, un peu à
l’écart des autres, Auragni dans mes bras, tranquille, et Diane semblant l’accepter…
Puis je suis allé à Pondy faire les courses pour ici et pour elles deux et, à la nuit
tombante, je suis retourné à « Jaïma » pour y déposer les choses… Auragni avait dû
sentir que c’était moi et elle m’attendait en silence devant la porte de leur cuisine ;
je suis resté avec elles deux pour le bain d’Auragni…
Je suis heureux ce soir, Douce Mère !
Auragni me comble.
Et, avec Diane, il semble que cela puisse être bien, vrai… doucement…
Et il y a en même temps cette tristesse ou ce remords, d’avoir été ce que j’ai été…
Et une détente. Et je remercie.
Cela me donne aussi l’indice de la dimension de Ton Amour, que Tu m’aies gardé ici
malgré tout, que Tu m’aies protégé…
Comme si Tu me disais à nouveau : « Oui, tu m’appartiens ! »
Et j’ai envie de poser ma tête sur Tes genoux, avec Auragni, devant Toi, et Diane et
ceux que j’aime…
*2-2-1984, Auroville :
Ce matin nous avions un coulage de béton au Matrimandir. Ca s’est bien passé.
Une heure avant la fin, Diane est venue avec Auragni, regarder… Barbara les a
rejointes… J’ai pu jouer avec Auragni dans le sable, après, un moment…
… Quelque chose se passe qui est une joie et un éclaircissement et un progrès de
chacun – et peut-être l’acceptation active d’un état où tout doit pouvoir trouver son
rythme ; mais il y aussi la crainte encore, de mouvements qui pourraient gâcher,
voiler, repousser…
*3-2-1984, Auroville :
Quand je suis rentré du travail j’ai trouvé Krishna ici ; il est resté jusque tard ce
soir, très tendre et simple… Il a même attendu que je revienne de voir, avec
Barbara et Akash, le film de David M, « l’Aventure de la Conscience » - un travail
médiocre, peu gracieux, et insipide ; c’était désolant, et même les voix étaient trop
bêtes !
Reçu une lettre de G.M…