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Et de l’autre
Je saisis la sienne qui s’anime
Et recherche.
Son corps léger répond instantanément à mon toucher.
Les yeux restent fermés.
Quand nous quittons la clairière partout,
Partout, partout,
Tout le monde, hommes, femmes, enfants, vieillards, sont sortis
Sur les routes, les sentiers,
Dans les champs, et se tiennent là,
Attendant… »
*11-9-1984, Auroville ;
Ce soir je reçois un télégramme de Krishna me demandant de l’attendre à Pondy, à
son retour de Bangalore ; je suis donc allé l’attendre à la station d’autobus,
pendant que Barbara préparait la maison de C. Il est arrivé à 22 heures ; il a laissé
Dom à Bangalore ; je n’ai pas posé de questions… Peut-être y a t il plus d’espace
entre nous maintenant, plus de simple tendresse ? Je veux être attentif à ne pas
reprendre le poids ; il faut que chacun reste libre…
*18-9-1984, Auroville:
Last night as Krishna and I were riding back from Pondy, we had to find refuge
from a sudden, violent rain, with such gusts of wind that whole trees were toppled
in a few moments… And in the middle of the night, just around midnight, out of
complete silence, a huge long tearing, searing thunderbolt hurled itself out in slow
motion, and the force of its impact in the very air was such that I felt, right above
my head, as if particles were deflagrated, in utter turmoil… I wanted to vomit,
afterwards… I had to read “The Mind of the Cells” a while, to recover…!
*19-9-1984, Auroville:
I dream again and again that my little one, my princess Auragni, comes to me, and
I kiss her all over and she knows my kisses, and she leaves her beautiful toys and
moves away from the others… And last night Sam was with me, almost shielding
me, a good friend; and then the ladies came, without looking at me, to take her
back…
And I also dream again of that same “group” succeeding in making of the Agenda a
kind of religious dictature…
… J’ai terminé de taper le texte à la machine, et je l’ai relu… Je crois que c’est
vraiment fort, que ça se tient, et que ça peut obliger à réfléchir profondément…
Et j’ai osé Te demander ; et il m’a semblé sentir que Tu étais contente… !
*21-9-1984, Auroville :
Je suis parti seul faire une grande marche, jusqu’à l’océan ; et sur le chemin du
retour j’ai dû croiser tous ceux qui revenaient de la réunion générale, leurs visages
durs et tendus ; j’ai croisé Diane aussi, toute défigurée : elle a dû souffrir ces
derniers jours, après que M.H ait perdu son bébé ; et cela m’a inquiété pour