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… Le corps d’Indira a été porté en un long cortège de midi à 16 heures à travers
Delhi. Près d’un million de gens l’ont suivi.
Rajiv a allumé le bûcher.
… Nous nous sommes réunis au Banyan pour une concentration.
J’ai eu l’expérience très claire du mouvement intérieur d’Indira ; cela a duré
longtemps ; tout le monde était déjà reparti et c’était encore pleinement là…
*4-11-1984, Auroville:
I had one good experience last night: I am alone at the end of a sort of circular
mobile ramp on top of a huge Matrimandir and, somehow, with the wind out and
about and a slip in the control mechanism, it starts gyrating fast, faster and faster,
at full speed, describing a full ellipse around the sphere; I concentrate, free from
fear, and I experience a total, complete sense of security and surrender. I know
that I am within That and that everything is alright.
It is: “Thy Will, Thy Will…”
… Krishna est rentré de Delhi ce matin, brandissant son passeport tout neuf !
… Je ne sais quoi faire de ce poids ; j’essaye de l’offrir, de voir et d’offrir !
*5-11-1984, Auroville:
Lately I have been spending a lot of my sleep-time with East Europeans… A whole
group of them: their peculiar presence and atmosphere, their simplicity and also
their duplicity, their great charm and their dullness…
… Le coulage de béton s’est bien passé ; comme c’était assez long, chacun a dû
dépasser sa petite routine, surmonter un peu de fatigue et donner un peu plus que
d’habitude, et cela aide toujours à porter une atmosphère d’unité…
*6-11-1984, Auroville :
J’ai longtemps regardé ce livre d’une beauté si profondément touchante, que Robert
Vavra a réalisé avec ses photographies bouleversantes de licornes, un livre qu’Ar.
avait trouvé « par hasard » lorsqu’elle était à Bangalore. C’est en rapport avec
l’âme de la Terre, avec la Force, et avec le corps…
*8-11-1984, Auroville :
Je lis D.H Lawrence, avec délice et reconnaissance… Quel écrivain, quel
observateur, et quel prophète !
*9-11-1984, Auroville :
Je trouve mon oxygène dans le fait de pouvoir renouveler chaque jour mon
offrande active d’un environnement harmonieux ; cela devient presque toute ma
vie. Mais le monde tout autour est une horreur qui prolifère, et Auroville-même
devient une sorte de farce vulgaire, médiocre et bureaucratique…
*14-11-1984, Auroville :
Pendant que je peignais, cet après-midi, Ar. me lisait ce que Sri Aurobindo a dit de
D.H Lawrence ; sans que je lui dise rien de mes impressions personnelles, elle a été