Table of Contents Table of Contents
Previous Page  487 / 1424 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 487 / 1424 Next Page
Page Background

487

déjà proposé. Comme elle restait là, indécise et dramatique, je me suis un peu

fâché, ce qui lui a permis de partir dans un mouvement de colère…

Tout cela sent l’illusion, la torsion… Mais je ne puis m’empêcher de me poser cette

question : n’est ce pas, là encore et toujours, cette chose obscure et contraire qui

me suivrait partout, s’attaquerait encore et toujours à ceux qui s’approchent de moi

et ferait que tout, et toujours, tourne mal… ?

Que faire ?

Je me sens de plus en plus isolé.

Et tout ce qui signale la présence de l’ego en moi me fait l’effet d’une obscurité

suffocante, et je veux tout T’offrir…

Je n’ai pas besoin de cette misère supplémentaire, de ce drame qui toujours

s’ajoute et colle au chemin : o y a déjà bien assez à faire !

*26-10-1984, Auroville :

Je lis « La Neige Brûlée » de Régis Debray : un beau récit d’un homme qui a vu pas

mal d’illusions se défaire…

… Barbara est revenue ce matin me dire que cela n’arrangeait rien de ne pas se voir

et qu’elle avait besoin que je la tienne et que je l’aide…

… Mère je veux marcher, et me fondre, et devenir et couler dans cette Présence

consciente… Mère, Mère, Mère, Mère…

*29-10-1984, Auroville :

Krishna est reparti pour Delhi. Au moment de se séparer physiquement, c’est

comme s’il laissait tomber la dureté, la résistance et le bruit, et appréciait de

nouveau la possibilité qui est entre nous…

Mais j’ai constaté pratiquement que, dés qu’il est parti, toute une masse lourde et

pénible est comme tombée de mes épaules, de mes mouvements, de ma vision, et

presque de mes sens physiques ; j’étais de nouveau simplement content de

travailler ici, et intéressé par tout ce qu’il y a à faire, et libre de m’ouvrir à

l’énergie…

*30-10-1984, Auroville :

La fête de Satprem… !

*31-10-1984, Auroville :

Vers 9 heures 30 ce matin, Indira Gandhi, marchant de sa maison à son bureau et

entourée de ses gardes, a reçu presque à bout portant 8 balles tirées par deux

hommes appartenant à ses propres forces de sécurité ; elle a été atteinte à

l’estomac, la poitrine et aux cuisses ; transportée d’urgence à l’hôpital, elle y est

morte vers 11 heures.

Zaïl Singh, le Président, devait rentrer du Nord Yémen.

Beaucoup d’entre nous se sont retrouvés au Banyan. Nigam et Ojha aussi sont

venus.

*3-11-1984, Auroville:

I dreamt of Sonia Gandhi.