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L'
A
R T
bation; puis, vingt-qua tre heures après, on
di.>monte l'appareil, on
1
coule le liquide au tra–
vers d'uu tamis plus serré que le précédent, on
met
la liq
neur en réserve dans un vaisseau,
qu'on tient bien bouché; on jet
le Je,;
fleurs
dans
la même cucurbite avec quatre pin1es d'eau de
r_ivière, on la place dans son bain-marie, on
la
couvre de :;on cha piteau, on ajuste lt> réci–
pient, on lnlt e les join tures, et on fait distiller
JUSgu'au degré
<le
chaleur de l'eau bonillante.
On
démonte le tout, on verse le produit dans
le vaisseau qui con1ient la teinture, et lorsqu'on
veut procéder
à
la composition, on suit exac–
tement la même mPthode, et on fait
c ~a rifier
la
même quantité de sucre
qui
a
ét~
été pœscrite
ci-clessu ·.
~ l'~gar~
des
cc.lli~es
et
~e~ pistil~
qu'on
avo1t reserves, on les ecrase legerem•'ot,
et
on
les
fait
mûrir; on
y
ajoute le liquide qu'on
avoit retiré des fleurs, on fai1 distillt'r au petit
filet, jusyu'a
ce qu'on
ait
ob1enu une pinte
et
demie de fleurs, qu'on
met
en résen·e.
Quand on met une cuillerc(e de crême
de
flenrs d'orange dans un denâ-septier de limo–
nade ou d'orangeade, il en ré:mlte une espèce
de liqueur végétale anodine fort agréable.
On
fait
encore entrer la fleur d' orauge dans
la composition d'une espèce d'élixir de pro–
pri~lé,
qui en
est plus agréable.
Elixir de propriété.
130. 4. On
choisit
une
once
de
vanille
du
Mexique, dont les gousses soient longues
d'en–
viron six pouces,
bien
remplies,
et
de
la
cou-




