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l'
A
:il
T
change de récipient, et on continue
la
<listfl.:
Jation jusqu'au degré de chaleur de l'eau bouil–
lante. On met le premier produit en réserve,·
on
y
ajoute huit pintes d'eau, et quinze jomS'
après le mélange, on fait également distiller au
baiu , qu'on est convenu d'appeler de vapeurs,
parce que le degré de chaleur doit être moins
considérable ; el lorsqu'on a obtenu seize pintes
tl'esprit, on change te récipient, on laisse
couler le surplus, comme i! a été dit, on mêle·
ce dernier produit avec celui de la première
opération, et on met le mélange en réserve,
pour en faire usage comme d'eau-fie-vie rec–
tif-iée. Lorsqu'on veut· avoir un esprit de viii
pins déphlegmé, on change le récipient; quand
on a obtenu Ifs huit premières pintes d'esprit
1
dans lequel on fait. en trer une livre de sucre
royal bien sec , et qu'on a fHéalablernent ré–
<luit en poudre impalpable, on agile souvent
et fortement la liqueur; et lorsque cette poudre
de sucre paraît tomber en
dtliquium,
et qu'elle
s'est précipitée au fond
cl
n vaisseau, on
ver~e
la
liqueur par inclinaison sm· la même quantité de
sucre, on agite comme ci-dessus; et si cette
seconde partie de sucre clonnoit encore des
marques sensibles d'humidité , on répéterait la
même opération; on met également les parties·
de sucre en r éserve , parce qu'on les fait ren-'
trer dans le syrop ,
t}Ui
fait
partie des li•
queurs composées.
Créme de Fleurs d'Orangf'.
128. 2.
On choisira quatre livres de fleurs
"1'c~ranges
fraîchement cueillies, bien nourries
eli-




