ITO
L'
A R
T
vers d'un papier gris, qu'on arrange sur no en–
tonnoir de verre :
il
passe alors parfaitement
clair, et il doit avoir une coukmr verdâtre. Ce
pelit lait est rafraîchissant, et pour l'ordinaire
]axatif;
il
est en outre nourrissant.
L'Agrostata des 1taliens.
125. 12.
On prend pour faire cette boisson
du
raisin
à
demi-mûr, qu'on nomme verjus;
on l'écrase grossièrement dans un mortier de
marbre , pour le réduire en une espèce de
pulpe. Cette opérotiou achevée, on met cette
pulpe dans des sacs de crin ou de grosse toile,
<Ju'on place t>nsuite sous u11e presse , pom·
en exprimer tout le suc.
On
garde celte li–
quem; dans un eudroit très-frais, après
y
avoir
ajouté une cerlaine quanlité de syrop de capil–
laire ou du sucre. Cette boisson , qui est peu
dispend ieuse, conserve tout le goût du raisin
verd tempéré par le sucre, et se prend avec
de
l'eau glacée comme de la limonade : comme
elle tend aisémenl
à
de la fermentatio11 acide,
il
faut avoir soin cle
la
mêler chac1ue jour; au–
trement on n'aurait que clu verjus ou 'du vi-
11aigre.
Boisson raji·aîchissante.
126. 13.
Prenez avoine de la première qua-
1ité , bien nell e et lavée, vingt-huit onces;
chicorée sauvage
nouve:lementarrac hée, une
petite poignée ; miel blanc cle meilleure qua–
lité, gua1re cuillerées
op
quatre onces ; crystal
minéral, dem.i-once ,;
eau
de ri
vii::re , douze




