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M 0 N A D 1 E R.
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la
framboise dans l'eau d'épine vinette; e;i
effet, 1e mélange de la frarnbojse absorbero1t
1a.
saveur
agr~able
de l'épine
vinette~
on em–
ploie avec succès cette eau dans les fievres
ma·
lignes et pestilentielles.
Eau, de Cerises.
ï~u.
7.
Lorsqu'on a
fait
choix d'une livre et
demie de cerises , d'une belle cou leur rouge,
transparentes, bien saines et d'une saveur agréa–
ble , on Jes monde de leurs
q
uenes, .on en
sé–
pare les noyaux, qu'on
m~t
en réserve ; on
jette le
fruit
dans un mortier de marbre, en–
suite
on
écrase en roulant le pilon, de manière
à
ne
pas diviser les pellic ules qui renferment le
suc de ces cerises ; on verse une pinte d'eaù
dans ce suc , et on roule encore le pilon plus
doucement, mais assez long-lems pour que les
parties soient unies intimement: on verse en–
suite le liquide dans un vaissean non vernissé;
on
y
ajoute une cu illerée
à
café d'esprit acide
de citron, dont on augmente un peu la dose,
lorsque la cerise est trop nnîre , et ou agite
légèrement le mélange avec une cuiller de bois;
on laisse infuser pendant deux heures ,
aprè~
quoi on lave et on froue les uns contre
les
autres
les
noyaux mis en réserve,
à
l'effet· de
Jes dépouiliei· de
la
pellicule acerbe , qui est
fortement adhérente
au
bois; on les écrase
ensuite dans un mortier , et on les jette avec
six
onces de sucre dans
un
vaisseau de grès
ou
de fayence, que l'on couvre d'un gros
linge
~t
on çoule le liquide au travers; on
exprlm~




