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L'
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après quoi on y verse la liqueur , sur laqnelle
on ajo1üe une assez grande qnantité d'huile
d'olive, pour ciue sa superficie en soit toujours
couverte d'environ 1m<:> ligne et demie d'épais–
seur , et on ne tirera la liqueur de ce Yaiss<:>au
qn'autant qu'on en a besoin. Quand on veut
transporter ce verjus dans les pavs éloignés,
on met la liqueur couverte avec de l'huile d'o–
live clans des vaisseaux de verre , qu'on bou–
che hermétiquement, et qu'on encaisse comme
les liqueurs spiritueuses.
Lorsqu'on est clans Je cas de consommer en
trois ou quatre jours la Hquem contenue dans l'un
de ces vaisseaux, qui doivent être de différente
continence , on rejette ponr lors J'hnile qui
surnage , en donnant une secousse
à
la bou–
teille ; on verse ensuite l'acide du verjus dans
de l'eau s11crée , et par ce moyen on a une
ligueur rafraîchissante'
a
laquelle on pourroit
également communiquer d'autres vertus , par
le moyen des substances aromatiques qu'on a
la
liberté
d'y
faire entrer en plus ou moins
grande quantité. Si on destine Je verjus
à
l'u–
sage de Ja cuisine, on l'aromatise pour l'ordi–
naire avec les gousses d'ail qu'on écrase dans
un mortier, et dont on salure cet acide, avant
de le passer
à
la chausse. On l'aromatise encore
à
J'éclialote ,
à
la fleur de sureau desséchée,
~
l'estragon, etc.
Limonade artificielle.
124.
1
J.
l,e suc dissous de citron dans un
grand verre d'eau
auc1uel
on ajoute un peu de




