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D

U L I M 0 N A D I E Tl.

I

17

leur brune tirant un peu sur le noir, br111anle,

et grasse, sans être l11i:-1ante, d'une odeur suave,

pénétrante et agréable.

On

choisit également

deux

onces

d'éc?r-c~

de

cannelle, qu'on appelle

lettre rouge,

qm soient

minces, de la couleur d'un brun rougeâtre,

d'une odeur pénétrante, dont la saveur soit

âcre et piquant

la

langue, quand on la mâche.

On

pulvérise ces cleu ' substances ensemble

jusqu'à

ce qu'elles soient réduites en poudre

impalpable, puis on pulvérise

huit

onces

de

sucre blanc ; on jetle le tout clans le même mor·

tier, et on fait triturer

en

roulant pendant

un

quart - d'heure avec le pilon ; lorsque

cette

opération est finie,

on

fait clarifier neuf livres

et demie de sucre en pain , et quand il est cuit

au perlé,

on retire le vaisseau <lu feu; ensuite

environ dix minutes après. on délaye les pou–

dres dans ce syrop, et quand le liquide est to–

ta~ement

refroidi , on

y

mêle quatre pintes

de

teinture spirilueusedeflenrsd'orangesdu

n°.

3,

dans laquelle

ot1 a

préalablement

fait

dissou–

dre qnatre

à

cinq goutes <l'essence

d'ambre

ét

bé–

r~e.

On

verse le tout dans_ uo vaisseau qu'on

1ient

bien bouché ; on agite fortement cette

li–

queur de deux en deux joms, jusqu'à six ou

sept reprises différentes; après quoi on la colle

ave~

un blanc d'œuf,yu'on fouette dans un demi–

sept1ee d'eau de puits; et lorsque le marc s'est

totalement précipité

au fond du

vaisseau ,

on

soutire avec un sypbpn de crystal , et on met

la

liqueur en réserve pour en

user

au

b

soin.

Cette

liqueur

est

peut-êl re

la

plus

a

(Y

réa

ble

et

1;n,e

.des

P.lu~

salutaires

de

tontes

ceH~s

qui

ont

ete

w1agtnees.