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est
à
refroiàir , on mouille et on tord forte–
ment une serviette fine, on l'étend sur une ter–
rine, on l'attache avec une ficelle qu'on passe
à
la circonférence de ce vaisseau, puis on
coupe transversalement et par moitié toutes
les oranges qu'on aura mises en
r~serve,
et on
place d'abord chacune de ces moil'iés de
fruit
entre le pouce et l'index, la coupure au-dessous;
on exprime avec la main droite, on place ces
mêmes écorces entre les deux pouces des mains,
et
on
exprime en sens contraire, jusqu'à ce
que tout Je suc en soit sorti, en observant
tou'tefois de ranger la pulpe et les pepins dans
un coin de
la
serviette, parce que l'une et.
l'autre parties communiqueraient
à
la liqueur
une saveur amère, désagréable. Lorsque la to–
talité du suc de ce fruit est passée au travers
de la serviette, on retire celle-ci; on mêle et
oi:1 agite . fortement ce suc d'oranges avec
le
syrop,
on ajonte ensuite l'esprit aromatique;
on agite encore, puis on verse le mélange dans
de grosses bouteilles de verre ; on laisse repo–
ser , on colle et on soutire cette liqueur comme
ci-dessus: il arrive quelquefois qu'une partie
du dépôt reste sur la superficie de la liqueur;
on agite pour lors le vaisseau de huit jours en
huit jours, et jusqu'à ce que la totalité <le ce
dépôt se soit précipitée. Cette liqueur et la pré–
cédente sont très-agréables, et ne jouissent pas
moins des propriétés qu'on altrilme aux au-.
tres.




