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D U L 1 M 0 N A D I E

R~

1'27

On plonge de tems

à

autre le bout des doigts

dam; l'esprH de vin ,

à

l'effet de dissond re

l~s

parties huileuses. qui s'y

a~tach~nt

en

e~pn­

mant · après quoi on verse

L

esprit aromatique

dans 'un vaisseau qu'on tient bien bouché ,

ensuite on agite le liquide de tems

à

autre

pendant cinq ou six jours.

Lorsqu'on passe

à

la composition , on fait

fondre neuf livres et demie de sucre blanc dans

deux pintes d'eau de mélisse bien limpide , ou

une chopine d'eau de rivière, dans laquelle on

fouette un blanc d'œnf; puis on fait clarifier

suivant les règles de l'art , et on fait réduire

jusqu'à consisLa.nce

d~

syrop , cl.ont la quanti.té

doit se monter a environ crnq prntes et demie.

On exprimera le suc des ixouhuit citrons, qu'on

choisira dans le nombre de ceux qui ont

été dépouillés de leurs écorces ; puis après

l'avoir filtré au travers d'un papier

.Joseph,

on

le jettera clans le syrop. On agitera fortement,

et quatre heures après on ajoutera l'esprit Qro–

matic1ue de citrons, qu'on remue encore forte–

ment , on versera le mélange dans de grosses

bouteilles de verre , qu'on tiendra bien bou–

chées , et on laissera reposer pendant huit

jours. On collera , on soutirera la liqueur

,

comme il a été dit. Cette liqueur est la plus

agréable et peut-être la plus salubre de celles

qu'on a imaginées.

Autre Eau cordiale de Coladon.

i36.

10.

Dans une caisse de citrons d'Ita–

lie,

on choisit et on met

à

part les fruits qui