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3H

TRAITÉ

Celte opinion est

basée

sur ce que les

ancien~

discutaicnl

les atJ'aires à table, et sanctionnaient les résolutions pri–

ses, en buvant

à

la fin du repas quelques liqueurs agréa–

bles; un reste de cet usage existe encore de nos jours

dans certaine classe du peuple.

Le

nombre des recettes des liqueurs par infusion est

ruo.–

sez restreint pour que nous donnions, dans chacune d'el–

les, les proportions d'inîusion ou de substances aromati–

ques, ainsi que celles d'alcool; de sucre et d'eau

qui

entrent dans leur composition. Nous répéterons, et plus

particulièrement pour les ratafiats, ce que nous avons dit

à

l'égard de l'inégalité de résultat. Bien qu'en employant

a-vec la plus scrupuleuse attention les doses que nous in–

diquons,

il

pourrait arriver qu'une liqueur faite

à

une

époque fût inférieure à celle préparée dans une autre :

l'état des substances ou des fruits, leur plus ou moins

de maturité, les influences de température, une infusion

plus ou moins prolongée, etc., etc., sont autant de cau–

ses qui peuvent différencier les liqueurs. Ici, notre

mission s'arrête; nous ne pou-vons communiquer

à

nos

lecteurs cette habitude, ce tact qui font qu'un bon

Li–

quoriste reconnait de suite, en goûtant une liqueur,

si elle possède le parfum désirable : ce n'est que par

une longue pratique que l'on peut acquérir celte expé–

rience.

Les fabrications, comme précédemment, s'appliquent

toutes à uu hectolitre de liqueurs.