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blS LIQVEURS.

aable. Dana l'achat de cette matière, on doit éviter la pouuière,

qui est d'ordinaire mélangée de able, argile et ardoisee pilées.

Le

moyen d'easai le plus simple coHiste dans la calcination,

car, la matière colorante brûlée, on reconnait, par le poids du

résidu, la quantité de 111b&tances étrangères.

Au

re~te,

M. Boulon, professeur de chimie

à

Rouen, est

l'in,enteur d'un instrument connu sous le nom de

colorimèt1-e,

q11i

indique les qualités relative& de la substance qui rait l'oh–

jet ci-dessus, et que l'on peut consulter uec un très-grand fruit.

Lorsque la falsification est faite au moyen du bleu de Pruese,

on la recennaltTa facilement : ce dernier se décolore pllr

le

chlore, ne colore point en bleu l'acide sulfurique, les

alcalis et la calcination le réduisent en une substance rou–

geâtre formée ptesque en totalité de l'oxyde de fer.

Io»•· - (Voir

t.

D,

.Dicf.

des subttances

chimiques.)

1•11 D• l'LORBl'ICI. -

La racine d'iris de Florence est pro–

duite par une plante qui croit en Italie et en Provence;

à

1

état

de deaiccation, elle est grosse comme le pouce, oblongue, un

peu aplatie, genouillée, de forme irrégulière, d'une couleur

blanche, très-pesante, d'une saveur Acre el amère et d'une

odeur

de

violette très-prononcée.

On substitue quelquefois

à

la

racine d'iris de Florence la ra–

i:iae de

l'iris gtrm1J1&ique,

cette dernière ayant une extrême

reseemblaoce avec la première,

à

l'nception d'une odeur moins

•ive et moins agréable; mais afin de lui communiquer une

odeur de tioletle plus

marqu~e,

les fraudeurs la mettent en

contact pendant quelque temps avec de la poudre d'iris. Un

moyen facile de reconnattre cette fraude, consiste

à

brosse1·

fortement la racine d'iris, la laver, la sécher et la concaKBer

finement pour la compar11r atec de l'iris de Florence de bonne

qualité. L'iris en poudre est fort souvent mélangé avec de

la fécule de pomme de terre, mais il esl fort difficile de recon–

naitre cette falsification, attendu que la racine elle-même con–

tient beaucoup de fécule naturelle : on doit donc employer la

racine entière sauf

à

la pulvériser

soi-m~me.

L'iris est fort peu employé aujourd'hui en médecine, on ne

le

considère plus que comme subslance aromalÏ1Jue.

J.u•ll'I· -

Arbril\Seau originaire des Indes, que l'on cultive

en Italie, en Provence et dans les jardins; ses Oeura sont

blanches, découpées par le haut, en forme d'étoile ; elles