TRAITÉ
flH•ad•• et
eo11Hrw:at1ea
de
l't:aa.
On exécute la filtration
de
l"eau par dh'ers. procédés.
Celui le plus communément usilé,
se
fait
au
moyen
d'une fontaine filtrante en pierre; mais l'eau, quoique
padailement claire après son passage
à
travers la
pierre tendre qui la filtre, ne se P.uriie pas
de&
odeurs
qu'eUe
peut avoir.
.Le
filtrage par le papier, a,·ec ou
sans
ehausse, dowie
exactement le
même
résultat.
Les qualités antiputrilks et décGk>raotes du
dlilwhoo
de
bois senl mises avantageusement à profil pour reedre
potables
~
eaux les plus
saJee
et les
1t1.usooroompues,
pour leur enlever les matières orgaeiq11es ou odora.Btes
qui en altèrent le goût ou en troublent
la
tnnspareoce.
A l'effet d'utiliser ces propriétés, on construit des filtres
dépumteurs, dont l'emploi est iBdispensable, et deu.t la
forme varie
à
l'infini. Nous donnons
ici
la. description
d'un de ces filtres.
Une cuve cylindrique (pt. n,
fig.
9),
garnie
à
l'inf&.
rieur de feuilles de plomb soudées entre elles. Cel inté–
rieur est divisé en trois capacités dift'érenles,
a ,
b,
c,
par deux cloisons fixes : la première est garnie à son
centre d'une tête d'arrosoir,
d·,
percée d'un grand nom–
bre de trous; elle est emironnée d'une éponge, destinée
à
retenir les parties les plus grossières des matières sus–
pendues dans l'eau; la deuxième esl également percée
de
petits
trous cylin<lriqnes. La première capacité reçoit