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Peter Frederik Suhm. Tillæg.

i Dannemark, som ere istand til, naar de have vidtløftige Embeds­

forretninger, at bearbeyde Verket paa omtalte Maade i kortere

Tiid end sex Aar, saa ønsker ieg Dannemark til Lykke. Skulde

Deres Høyvelbaarenhed vedblive deres retmæssige Fordring betref-

fende Bøgernes Tilbagelevering, skal samme vist vorde oversendte

inden Skibsfarten ophører, men, at jeg ey til nogen udleverer,

hverken mine Collationer, eller mine Anmærkninger, er en begribe­

lig Sag.

underdanigst

Odense d. 6 Aug. 1795.

L. Ancher.

Udskrift: Til Deres Høyvelbaarenhed Hr. Kammerherre de Suhm

til Kiøbenliavn. Betalt.

Originalerne til Nr. 1 og 2 i den nye kongelige Samling, Folio Nr. 52 b,

til Nr. 3 samme Samling, 4°, Nr. 2125 b.

II.

Suhm til Stiftsdame paa Vallø, Frøken F. L. S. C. v. Beulwitz.

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Mademoiselle!

Votre derniere lettre m ’a comblée de joie, en m ’apprenant des

bonnes nouvelles de votre santé, et en m ’assurant de votre souve­

nir. Dans les livres renvoyés il manque le 8 tome des mémoires

de Madm. de Montpensier ; Vous ne mandés aussi rien de l’Emile

de Rousseau, que je Vous ai envoyé depuis long tems. A présent

je Vous envoye le miscellaneous tracts d’Addison, le sentimental

journey de Yorick, que j ’ai en double, et que je Vous prie de

garder pour l’amour de moi, et l’Aminta de Tasse; et 2 tomes des

Comedies de Goldoni, car j ’espere que Vous Vous etes assés per­

fectionnée dans la langue Italienne pour la lire. J’ai depuis long-

tems reçu les Oeuvres de Plutarque chez Philibert, mais ils ne

sont pas encore reliés parce qu’il y manquent quelques feuilles,

qu’ils m ’a promis de faire venir de Hollande, mais qu’ils ne peu­

vent pas venir durant cet hiver. J’ai vu Msr. votre frère quelque­

fois ; je l’ai aussi prié une fois pour toutes de venir chez moi le

soir tous les mardis ; mais je ne l’ai pas encore vu ce jour. Je

lui ai aussi prêté quelques livres, en fait de Politique et de Juris­

prudence, et je serai charmé de lui pouvoir rendre quelque service,