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GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF
DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
2016
105
RAPPORT DE GESTION
DU CRÉDIT COOPÉRATIF
RAPPORT
DU PRÉSIDENT
LES COMPTES
DU CRÉDIT COOPÉRATIF
INFORMATIONS
COMPLÉMENTAIRES
2
Gestion des risques
les mécanismes de solidarité définis au sein du Groupe BPCE. Les
fluctuations et la volatilité du marché exposent le Groupe BPCE,
en particulier sa filiale Natixis, à des pertes significatives sur ses activités
de trading et d’investissement. Certaines entités du Groupe BPCE
exercent leurs activités pour partie dans des devises autres que l’euro,
et pourraient voir leurs produits nets bancaires et leurs résultats affectés
par des variations des taux de change. Certaines entités du Groupe
BPCE sont exposées au « risque pays », qui est le risque que les
conditions économiques, financières, politiques ou sociales d’un pays
étranger affectent leurs intérêts financiers. Dans le passé, beaucoup
de pays qualifiés de marchés émergents ont connu des perturbations
économiques et financières graves, notamment des dévaluations de
leur monnaie et des contrôles de change monétaire et de capitaux,
ainsi qu’une croissance économique faible ou négative. Les activités du
Groupe BPCE et les revenus tirés des opérations et des transactions
réalisées hors de l’Union européenne et des États-Unis, bien que
limitées, sont exposées au risque de perte résultant d’évolutions
politiques, économiques et légales défavorables, notamment les
fluctuations des devises, l’instabilité sociale, les changements de
politique gouvernementale ou de politique des banques centrales,
les expropriations, les nationalisations, la confiscation d’actifs ou les
changements de législation relatifs à la propriété locale.
Le Groupe Crédit Coopératif fédère outre ses filiales un
certain nombre d’établissements bancaires et financiers,
appelés établissements associés, dont il organise la
solidité financière du fait de la garantie de liquidité et de
solvabilité qu’il leur accorde.
Tout risque majeur avéré sur l’un de ses établissements pourrait impacter
le résultat du Groupe Crédit Coopératif. Ainsi, le Crédit Coopératif a
défini des normes de risque afin de disposer de systèmes de mesure et
de classification des risques homogènes et standardisés. Ils permettent
d’apprécier les expositions aux risques sur des bases communes et
encadrent les pratiques. Ils contribuent à limiter le risque de mise en jeu
de la garantie de liquidité et de solvabilité.
2.8.2.3
Facteurs de risques liés au
secteur bancaire et aux activités
du Groupe Crédit Coopératif
Le Groupe Crédit Coopératif est exposé à plusieurs
catégories de risques inhérents aux activités bancaires.
Les principales catégories de risques inhérentes aux activités du Groupe
Crédit Coopératif sont les :
|
risques de crédit ;
|
risques de marché ;
|
risques de taux ;
|
risques de liquidité ;
|
risques opérationnels.
Le Groupe Crédit Coopératif doit maintenir des notations
de crédit élevées afin de ne pas affecter sa rentabilité et
ses activités.
Les notations de crédit ont un impact important sur la liquidité. Un
abaissement des notations pourrait affecter la liquidité et la position
concurrentielle du Groupe Crédit Coopératif, augmenter son coût de
refinancement, limiter l’accès aux marchés de capitaux et déclencher
des clauses dans certains contrats bilatéraux sur des opérations de
trading, de dérivés et de refinancements collatéralisés. L’augmentation
des spreads de crédit peut renchérir significativement le coût de
refinancement du Groupe.
Une augmentation substantielle des charges pour
dépréciations d’actifs comptabilisées au titre du
portefeuille de prêts et de créances du Groupe Crédit
Coopératif est susceptible de peser sur ses résultats et
sa situation financière.
Dans le cadre de ses activités de prêt, le Groupe Crédit Coopératif,
passe régulièrement des dépréciations d’actifs pour refléter, si nécessaire,
les pertes réelles ou potentielles au titre de son portefeuille de prêts
et de créances, qui sont comptabilisées dans son compte de résultat
au poste « coût du risque ». Le niveau global des dépréciations d’actifs
du Groupe Crédit Coopératif repose sur l’évaluation par le Groupe
de l’historique de pertes sur prêts, les volumes et les types de prêts
accordés, les normes du secteur, les crédits en arriérés, la conjoncture
économique et d’autres facteurs liés au degré de recouvrement des
divers types de prêts.
Bien que le Groupe Crédit Coopératif, s’efforce de constituer un
niveau suffisant de provisions d’actifs, ses activités de prêt pourraient
être contraintes à l’avenir d’augmenter les charges pour pertes sur
prêts en raison d’une augmentation des actifs non performants ou
d’autres raisons, comme la détérioration des conditions de marché ou
des facteurs affectant certains pays ou bien encore des modifications
d’ordre comptable. Toute augmentation substantielle des dotations aux
provisions pour pertes sur prêts, ou évolution significative de l’estimation
par le Groupe Crédit Coopératif du risque de perte inhérent à son
portefeuille de prêts non dépréciés, ou toute perte sur prêts supérieure
aux provisions Crédit Coopératif à cet égard, auraient un effet
défavorable sur les résultats et la situation financière du Groupe BPCE.
La capacité du Crédit Coopératif et plus généralement du
Groupe BPCE à attirer et retenir des salariés qualifiés est
cruciale pour le succès de son activité et tout échec à ce
titre pourrait affecter sa performance.
Les événements futurs pourraient être différents des
hypothèses utilisées par les dirigeants pour établir les
états financiers du Groupe BPCE et du Groupe Crédit
Coopératif, ce qui pourrait l’exposer à des pertes
imprévues.
Conformément aux normes et interprétations IFRS en vigueur à ce jour,
les entités du Groupe BPCE, dont le Crédit Coopératif, doivent utiliser
certaines estimations pour établir leurs états financiers, notamment des
estimations comptables relatives à la détermination des provisions sur
les prêts et créances douteuses, des provisions relatives à des litiges
potentiels, et de la juste valeur de certains actifs et passifs, etc. Si les
valeurs retenues pour ces estimations par le Groupe BPCE et le Groupe
Crédit Coopératif s’avéraient significativement inexactes, notamment
en cas de tendances de marchés, importantes et/ou imprévues, ou si
les méthodes relatives à leur détermination venaient à être modifiées
dans le cadre de normes ou interprétations IFRS à venir, le Groupe
BPCE et le Groupe Crédit Coopératif s’exposerait, le cas échéant, à
des pertes non anticipées.
Les baisses prolongées des marchés peuvent réduire la
liquidité de ces derniers et rendre difficile la vente de
certains actifs et, ainsi, entraîner des pertes.
D’importantes variations de taux d’intérêt pourraient
impacter défavorablement le produit net bancaire
et la rentabilité du Groupe BPCE et du Groupe Crédit
Coopératif.
Le montant des produits d’intérêts nets encaissés par le Groupe Crédit
Coopératif au cours d’une période donnée influe de manière significative
sur le produit net bancaire et la rentabilité de cette période. En outre,
des changements significatifs dans les spreads de crédit peuvent influer
sur les résultats du Groupe Crédit Coopératif. Les taux d’intérêt sont
très sensibles à de nombreux facteurs pouvant échapper au contrôle du
Groupe Crédit Coopératif. Toute évolution défavorable de la courbe des
taux pourrait entraîner une baisse des produits d’intérêts nets provenant