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GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

2016

2

RAPPORT DE GESTION

Gestion des risques

des activités de prêt. En outre, les hausses des taux d’intérêt auxquels

sont disponibles les financements à court terme et l’asymétrie des

échéances sont susceptibles de nuire à la rentabilité du Groupe Crédit

Coopératif. L’augmentation des taux d’intérêt ou leurs niveaux élevés,

le bas niveau des taux d’intérêt et/ou la hausse des spreads de crédit

peuvent créer un environnement moins favorable à certaines activités

bancaires, surtout si ces variations se produisent rapidement et/ou

persistent dans le temps.

Les variations des taux de change pourraient impacter

de façon matérielle les résultats du Groupe BPCE.

Les entités du Groupe BPCE exercent une partie significative de leurs

activités dans des devises autres que l’euro et pourraient voir leur

produit net bancaire et leurs résultats affectés par des variations des

taux de change. Le Crédit Coopératif quant à lui a une exposition très

limitée sur ses activités commerciales, pour l’essentiel couvertes. Elle

dispose d’actifs plus significatifs en devise avec ses participations dans

la BNDA (Mali) et la Tise (Pologne).

Toute interruption ou défaillance des systèmes

informatiques du Groupe BPCE utilisés par le Groupe

Crédit Coopératif ou de ceux du Groupe Crédit Coopératif

ou de tiers peut entraîner des pertes notamment

commerciales.

Comme la plupart de ses concurrents, le Groupe BPCE et le Groupe

Crédit Coopératif dépendent fortement de leurs systèmes de

communication et d’information, leurs activités exigeant de traiter un

grand nombre d’opérations de plus en plus complexes. Toute panne,

interruption ou défaillance dans ces systèmes pourrait entraîner des

erreurs ou des interruptions au niveau des systèmes de gestion de

la clientèle, de comptabilité générale, de dépôts, de transactions et/

ou de traitement des prêts. Si, par exemple, le Groupe BPCE ou le

Groupe Crédit Coopératif connaissait une défaillance de ses systèmes

d’information, même sur une courte période, il serait incapable de

répondre aux besoins de ses clients dans les délais et pourrait ainsi

perdre des opportunités de transactions. De même, une panne

temporaire des systèmes d’information du Groupe BCPE ou du Groupe

Crédit Coopératif, en dépit des systèmes de secours et des plans

d’urgence, pourrait avoir comme conséquence des coûts considérables

en termes de récupération et de vérification d’informations, voire une

baisse de ses activités pour compte propre si, par exemple, une telle

panne intervenait lors de la mise en place d’opérations de couverture.

L’incapacité des systèmes du Groupe BPCE ou du Groupe Crédit

Coopératif à s’adapter à un volume croissant d’opérations pourrait

aussi limiter sa capacité à développer ses activités.

Le Groupe BPCE et le Groupe Crédit Coopératif sont aussi

exposés au risque d’une défaillance ou interruption opérationnelle

de l’un de leurs agents de compensation, marchés des changes,

chambres de compensation, dépositaires ou autres intermédiaires

financiers ou prestataires extérieurs qu’ils utilisent pour réaliser ou

faciliter ses transactions sur des titres financiers. Dans la mesure où

l’interconnectivité avec leurs clients augmente, le Groupe BPCE et le

Groupe Crédit Coopératif peuvent aussi être de plus en plus exposés

au risque d’une défaillance opérationnelle des systèmes d’information

de ses clients. Les systèmes de communication et d’information du

Groupe BPCE et du Groupe Crédit Coopératif et ceux de leurs

clients, prestataires de services et contreparties peuvent également

faire l’objet de dysfonctionnements ou d’interruptions résultant d’actes

cybercriminels ou cyber-terroristes. Le Groupe BPCE et le Groupe

Crédit Coopératif ne peuvent garantir que de tels dysfonctionnement

ou interruptions dans leurs systèmes ou dans ceux d’autres parties

ne se produiront pas ou, s’ils se produisent, qu’ils seront résolus de

manière adéquate.

Des événements imprévus peuvent provoquer une interruption

des activités du Groupe Crédit Coopératif et entraîner des

pertes substantielles ainsi que des coûts supplémentaires.

Le Groupe BPCE et le Groupe Crédit Coopératif pourraient être

vulnérables aux environnements politiques, macroéconomiques

et financiers ou aux situations particulières des pays où ils

conduisent leurs activités.

Des événements imprévus (catastrophe naturelle grave, pandémie,

attentats ou toute autre situation d’urgence) pourraient provoquer

une brusque interruption des activités des entités du Groupe Crédit

Coopératif et des pertes substantielles dans la mesure où elles ne

seraient pas, ou insuffisamment, couvertes par une police d’assurance.

Ces pertes pourraient concerner des biens matériels, des actifs

financiers, des positions de marché ou des collaborateurs clés. En outre,

de tels événements pourraient perturber l’infrastructure du Groupe

Crédit Coopératif ou celle de tiers avec lesquels il conduit ses activités,

et pourraient également engendrer des coûts supplémentaires (coût

de déplacement du personnel…) et alourdir ses charges (dont les

primes d’assurance). À la suite de tels événements, le Groupe Crédit

Coopératif pourrait être dans l’incapacité d’assurer certains risques

et un accroissement du risque global du Groupe Crédit Coopératif

en résulterait.

L’échec ou l’inadéquation des politiques, procédures

et stratégies de gestion des risques du Groupe Crédit

Coopératif est susceptible d’exposer ce dernier à des

risques non identifiés ou non anticipés et d’entraîner des

pertes importantes.

Les politiques et stratégies de gestion des risques du Groupe Crédit

Coopératif pourraient ne pas réussir à limiter efficacement son

exposition à tout type d’environnement de marché ou à tout type de

risques, y compris aux risques que le Groupe n’a pas su identifier ou

anticiper. Les techniques et les stratégies de gestion des risques utilisées

par le Groupe ne permettent pas non plus de garantir une diminution

effective du risque dans toutes les configurations de marché.

Les stratégies de couverture du Groupe Crédit Coopératif

n’écartent pas tout risque de perte.

Le Groupe Crédit Coopératif pourrait subir des pertes si l’un des

différents instruments ou stratégies de couverture qu’il utilise pour

couvrir les différents types de risque auxquels il est exposé s’avérait

inefficace. Nombre de ces stratégies s’appuient sur les tendances et les

corrélations historiques des marchés. Toute tendance imprévue sur les

marchés peut réduire l’efficacité des stratégies de couverture du groupe.

En outre, la manière dont les gains et les pertes résultant de certaines

couvertures inefficaces sont comptabilisés peut accroître la volatilité des

résultats publiés par le Groupe BPCE.

Une intensification de la concurrence en France, marché

où est concentrée une grande partie des entités du

Groupe Crédit Coopératif, pourrait peser sur le produit

net bancaire et la rentabilité.

Les principaux métiers du Groupe Crédit Coopératif sont tous

confrontés à une vive concurrence, que ce soit en France ou dans

d’autres parties du monde où il exerce des activités importantes. La

consolidation, que ce soit sous la forme de fusions et d’acquisitions

ou d’alliances et de coopération, renforce cette concurrence. Si le

Groupe Crédit Coopératif, ne parvenait pas à maintenir sa compétitivité

en France ou sur ses autres principaux marchés en proposant une

gamme de produits et de services à la fois attractifs et rentables, il

pourrait perdre des parts de marché dans certains métiers importants,

ou subir des pertes dans tout ou partie de ses activités. Par ailleurs,

tout ralentissement économique est susceptible d’accroître la pression

concurrentielle, notamment à travers une intensification de la pression

sur les prix et une contraction du volume d’activité du Groupe