Table of Contents Table of Contents
Previous Page  98 / 250 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 98 / 250 Next Page
Page Background

98

GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

2016

2

RAPPORT DE GESTION

Fonds propres et solvabilité

2.7.3.4

Circulation des fonds propres

Le cas échéant, l’établissement a la possibilité de solliciter BPCE SA

pour renforcer ses fonds propres complémentaires (Tier 2), par la

mise en place de prêts subordonnés, remboursables (PSR) ou à durée

indéterminée (PSDI).

2.7.3.5

Gestion du ratio de l’établissement

Au 31 décembre 2016, les ratios ont atteint les niveaux suivants :

|

ratios de solvabilité CET1 et T1 : 12,12 % ;

|

ratio de solvabilité global : 13,76 %.

TABLEAU DE COMPOSITION DES FONDS PROPRES

(EN EUROS)

31/12/2015

31/12/2016

Fonds propres CET1

1 367 520

1 455 240

Fonds propres AT1

-

-

Fonds propres T2

119 520

196 791

TOTAL DES FONDS PROPRES PRUDENTIELS

1 487 040

1 652 031

2.7.4

Exigences de fonds propres

2.7.4.1

Définition des différents types

de risques

Pour les besoins du calcul réglementaire de solvabilité, trois types de

risques doivent être mesurés : les risques de crédit, les risques de marché

et les risques opérationnels. Ces risques sont calculés respectivement

à partir des encours de crédit, du portefeuille de négociation et du

produit net bancaire de l’établissement.

En appliquant à ces données des méthodes de calcul réglementaires, on

obtient des montants de risques dits « pondérés ». Les fonds propres

globaux doivent représenter au minimum 8 % du total de ces risques

pondérés.

À fin 2016, les risques pondérés de l’établissement étaient de

12 004 206 milliers d’euros selon la réglementation Bâle 3 (soit

960 336 milliers d’euros d’exigences de fonds propres).

À noter, la réglementation Bâle 3 a introduit un montant d’exigences

en fonds propres supplémentaire :

|

au titre de la Crédit Value Adjustement (CVA) : la CVA est une

correction comptable du Mark to Market des dérivés pour intégrer le

coût du risque de contrepartie qui varie avec l’évolution de la qualité

de crédit de la contrepartie (changement de

spreads

ou de

ratings

).

La réglementation Bâle 3 prévoit une exigence supplémentaire de

fonds propres destinée à couvrir le risque de volatilité de l’évaluation

de crédit ;

|

au titre des paramètres de corrélation sur les établissements

financiers : la crise financière de 2008 a mis en exergue, entre autres,

les interdépendances des établissements bancaires entre eux (qui ont

ainsi transmis les chocs au sein du système financier et à l’économie

réelle de façon plus globale). La réglementation Bâle 3 vise aussi à

réduire cette interdépendance entre établissements de grande taille,

au travers de l’augmentation, dans la formule de calcul du RWA, du

coefficient de corrélation (passant de 1 à 1,25) pour certaines entités

financières (entités du secteur financier et entités financières non

réglementées de grande taille) ;

|

au titre des Chambres de Compensation Centralisées (CCP) : afin

de réduire les risques systémiques, le régulateur souhaite généraliser

l’utilisation des CCP sur le marché des dérivés de gré à gré tout

en encadrant la gestion des risques de ces CCP avec des pondérations

relativement peu élevées. Les établissements sont exposés aux CCP

de deux manières :

}

pondération de 2 % pour les opérations qui passent par les CCP

(pour les produits dérivés et IFT),

}

pour les entités membres compensateurs de CCP, exigences

en fonds propres pour couvrir l’exposition sur le fonds de

défaillance de chaque CCP ;

|

au titre des franchises relatives aux IDA correspondant aux bénéfices

futurs liés à des différences temporelles et aux participations

financières supérieures à 10 %. Comme précisé précédemment, les

éléments couverts par la franchise sont pondérés à 250 %.

Le détail figure dans le tableau ci-après.