Journal C'est à Dire 122 - Mai 2007

Le journal gratuit du Haut-Doubs

28 mai 2007 N° 122

Le journal du Haut-Doubs

5 BIS , G RANDE R UE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

Jean-Marie Binétruy, candidat à sa propre succession dans la cinquième circonscription du Doubs.

S O M M A I R E

Le cahier spécial “habitat”. La maison individuelle évolue vers des concepts bio- climatiques qui prennent en compte l’emplacement de la maison sur le terrain et les matériaux utilisés pour réduire la consommation d’énergie. (pages 21 à 28) Le ras-le-bol des nounous. À Orchamps-Vennes, une crise couve dans le milieu des assistantes maternelles. Les contrôles de plus en plus pointilleux sur les nounous en découragent plus d’une. Plusieurs d’entre elles ont déjà dû ces- ser leur métier. (page 34) Les prêts de plus en plus longs. L’augmentation des prix de l’immobilier, dans le Haut-Doubs notamment, s’accompagne d’un allon- gement de la durée des emprunts bancaires. La moyenne se situe désormais à 25 ans. L’analyse d’un spécialiste régional du financement. (page 23)

LÉGISLATIVES La bataille du Haut-Doubs

(Dossier pages 9 à 16)

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R E T O U R S U R I N F O

L’actualité bouge,les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. De plus en plus de litiges liés aux transactions immobilières

ÉDITORIAL

Pollutions industrielles : le plateau de Maîche dit stop

Ambiguïté L’élan de citoyenneté de la prési- dentielle à peine retombé et l’on demande à nouveau aux électeurs de se remobiliser. Les élections législatives, un mois et demi après l’élection du président de la Répu- blique, sont censées donner les moyens au nouveau chef de l’É- tat d’appliquer le programme qu’une majorité de Français a sou- tenu. Car les législatives, c’est bien de cela qu’il s’agit. Ce scrutin est une élection nationale et non loca- le mais cette perception, certains citoyens ont bien du mal à l’ad- mettre. Bien sûr, nos députés sont les représentants de notre terri- toire devant la Nation mais s’ils sont élus, c’est d’abord pour voter les lois. Et non, comme d’aucuns peuvent le croire, pour défendre tel ou tel intérêt particulier et local. Pour cela, il y a les élus locaux. Le Haut-Doubs est concerné par deux circonscriptions du Doubs. La cinquième, détenue par l’U.M.P. Jean-Marie Binétruy depuis 2002 et la troisième (notamment le can- ton de Maîche) où l’U.M.P. Mar- cel Bonnot avait également été élu il y a cinq ans. Si le peuple est logique, il est censé élire au soir du 17 juin ces deux mêmes can- didats U.M.P., respectant ainsi les résultats obtenus dans ces deux secteurs à l’élection présidentiel- le. Mais la logique n’est pas l’apa- nage naturel de l’expression démo- cratique. L’argument actuel de la gauche est de brandir la mena- ce d’une concentration du pou- voir dans les seules mains de la droite. L’antienne n’est pas nou- velle, elle était déjà servie en 1988, il y a près de vingt ans, mais par la droite cette fois, à l’issue de la réélection de François Mitter- rand et à l’approche des législa- tives. Hélas, ces arguments ne sont pas recevables. Le mal est bien français de rejeter le lende- main ce que l’on a approuvé la veille. Mais les législatives sont aussi, et parfois surtout aux yeux des électeurs, une question de personnes. Et là, on ne peut pas leur en vouloir de choisir celui ou celle qui, à leurs yeux, incar- nera le mieux la défense de leur territoire. Dans cette élection, les candidats ont encore trois semaines pour prouver qu’ils seront les plus dignes et aptes repré- sentants du Haut-Doubs à l’As- semblée Nationale. C’est toute l’ambiguïté de ce scrutin législa- tif qui permet d’élire ceux qui feront les lois françaises mais où la per- sonnalité et le caractère des can- didats prime souvent sur leur éti- quette politique. Jean-François Hauser

L e syndicat intercommunal d’assainissement du pla- teau (S.I.A.P.) vient de mis- sionner le cabinet Dubois de Damprichard pour la réalisation d’une étude de maîtrise des pol- lutions industrielles. Car le sys- tème de maîtrise des pollutions mis en place dans les années quatre-vingt-dix par les indus- triels du plateau de Maîche doit être revu et corrigé. Le travail effectué à l’époque avait été sui- vi d’effets par de nombreux investissements de mise aux normes effectués par les entre- prises du secteur. Seulement, le suivi de ces entreprises n’avait pas été optimal. “Si bien que dans les boues des stations de Maîche et de Damprichard notamment, on a encore trouvé des traces de métaux. Ce n’est plus admissible” commente le

S.I.A.T. qui a recensé sur son territoire une soixantaine d’en- treprises susceptibles d’être concernées par les rejets. Les industriels, regroupés au sein de l’association des industriels du plateau de Maîche, ont donc été invités à intégrer une nou- velle démarche qui doit s’étaler sur les trois prochaines années. “Nous avons repris le problème à zéro en ciblant toutes les entre- prises qui pouvaient être concer- nées. il n’y a d’ailleurs as que les industriels, il y a les garages et les artisans par exemple.” L’ac- compagnement et le suivi de ces soixante entreprises du pla- teau feront partie des missions assignées au cabinet Dubois pour les trois prochaines années. Le S.I.A.T. investit 56 000 euros dans l’opération de maîtrise des pollutions.

A vec la bonne santé du marché immobi- lier, le nombre d’agences immobi- lières ne cesse d’augmen- ter. On le voit notamment à Morteau où elles n’ont jamais été aussi nombreuses. Elles commencent d’ailleurs à inves- tir les villes plus modestes. À Villers-le-Lac, on devrait bien- tôt voir s’installer la première agence immobilière de la com- mune si le groupe Fédéral Immobilier confirme son pro- jet. Dans des villes comme Pontarlier, elles sont désor- mais au nombre de 13. À Besançon, c’est carrément l’inflation. Le nombre d’agences a dépassé la cen- taine ! Cette augmentation a pourtant son corollaire : le nombre de litiges qui aug- mente proportionnellement à celui des agences et des tran- sactions immobilières. L’as-

dans plusieurs agences. Il arri- ve qu’il faille apporter la preu- ve de qui a vendu le bien en premier” indique U.F.C.-Que Choisir. Les problèmes les plus fré- quents portent également sur les mauvaises surprises constatées par l’acquéreur à réception du bien. Dans ce cas, c’est la responsabilité de l’agence qui est en cause. “Elle a une obligation d’information car elle est censée connaître le bien, c’est d’ailleurs tout l’intérêt de passer par un pro- fessionnel. C’est le cas par exemple de l’agent immobi- lier qui a vendu la maison avec un branchement au tout-à- l’égout mais qui en réalité n’est pas fait. Alors chacun se ren- voie la balle entre le notaire, l’agence et la mairie.” Au final, le client doit prendre son mal en patience le temps que se règle le litige.

sociation U.F.C.-Que Choisir à Besançon suit de près les contentieux qui surgissent parfois entre un marchand de biens et un client. Cet orga- nisme remarque deux prin- cipales sources de litige. La première provient de la ques- tion “qui a la responsabilité de la vente”. Lorsqu’une agence fait visiter un bien immobilier, elle fait signer à l’intéressé un droit de visi- te. En théorie, à partir de ce moment-là, la vente ne peut pas se concrétiser en direct entre les deux parties qui choisiraient d’évincer l’agen- ce afin de faire l’économie de la commission du profes- sionnel. Or il arrive que des ventes aient lieu en direct. Dans ce cas, soit il y a un arrangement à l’amiable, soit “c’est le tribunal qui tranche. Certaines personnes mettent leur appartement en vente

Le lotissement de Morteau entre dans sa phase finale

L a commercialisation de la troisième et dernière tranche du lotissement des terrains Huguenotte à Morteau va démar- rer. Une trentaine de parcelles pour des maisons individuelles vont être tout prochainement proposées à la vente à un prix au mètre carré qui n’est pas encore arrêté. “En tout cas, nous ne serons pas en dessous de 70 euros le mètre carré” indi- quent les services de la Socié- té d’Équipement du Doubs (S.E.D.D.) qui intervient pour le compte de la mairie de Morteau dans ce dossier en tant que maître d’œuvre. Selon cet orga- nisme, des investisseurs se sont déjà présentés pour acquérir un

lopin de terre dans ce lotisse- ment situé sur les hauteurs de la ville. Cette troisième et dernière tranche prévoit également deux surfaces foncières réservées à des petits collectifs. Au final, cet aména- gement comptera 85 maisons individuelles (25 dans la première tranche, 27 dans la seconde) et quatre programmes de col- lectifs auxquels s’ajoutent les maisons jumelées. Les travaux du lotissement qui ont débuté en 2005 vont donc s’achever en 2008 après la construction des dernières habitations. L’ensemble qui s’étend sur environ 12 hec- tares respecte un certain nombre de règles paysagères.

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est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue

B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Juin 2007 Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés) Crédits photos : C’est à dire, Michèle Bourgeois, Jérôme Bugnon, Fraternité, Liberek Martin, Jean Monnin, Yacks of the Road.

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V A L D E M O R T E A U

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L’actualité est brûlante au collège Une enseignante de français a étudié avec ses élèves de 4 ème un article du Canard Enchaî- né égratignant Nicolas Sarkozy. L’inspection académique s’interroge. Villers-le-Lac

En bref…

Horlogerie Une nouvelle exposition démarre au musée d’horlo- gerie du Locle le “château des Monts”, intitulée “les montres polissonnes”. Elle se dérou- le du 1 er juin au 30 septembre. Environ 35 montres et auto- mates seront présentés aux visiteurs de plus de 16 ans, dans des scènes érotiques d’anthologie… Renseigne- ments au 00 41 32 931 16 80. Exposition Le journaliste-photographe Alain Prêtre présente l’expo- sition “Images sauvages” à la Ferme Robert, au Creux-du- Van (Suisse) jusqu’à fin août prochain. Renseignements au 00 41 32 913 27 07. Taverne Nouveau aux Gras : “La taver- ne de Marie”. Tous les same- dis soirs et les dimanches “midi minuit”. Possibilité de se restaurer. Renseignements au 03 81 68 89 23.

S orti de son contexte pédagogique, il n’y a rien d’étonnant à ce que l’ar- ticle du Canard Enchaî- né ait surpris des parents d’élèves au lendemain de l’élec- tion présidentielle. “Sarko traque le prolo dans les “relais et châ- teaux.” Le papier publié dans ce journal satirique le 13 mai qui égratignait sévèrement le can- didat de l’U.M.P. a servi récem- ment de support à un cours de français donné à des élèves d’une classe de 4 ème du collège de Villers-le-Lac. Le choix du sujet est original, mais de toute évidence son contenu était de nature à froisser la sensibilité poli- tique de quelques-uns. L’enseignante le regrette car en aucun cas dans sa démarche, elle n’a voulu heurter les opi- nions et encore moins utiliser l’enceinte de l’école pour faire passer des idées politiques. La déontologie existe aussi dans l’enseignement. Le choix de l’ar-

ticle était semble-t-il “purement pédagogique. J’ai monté une séquence de travail sur la pres- se dans lequel nous avons étu- dié le processus de l’information, de la dépêche à l’article” explique le professeur de français. “L’ar- ticle d’opinion” était inscrit dans son programme. Dans le registre des papiers savoureux et mordants, le Canard Enchaîné est une réfé-

rence. “J’ai choisi ce texte car il était facile à étudier. Entre l’attaque, la chute, les flash- back, il y avait matière. Si le sujet de l’article avait été

“Ce texte était facile à étudier.”

Ségolène Royal, je l’aurais rete- nu de la même façon. D’ailleurs, nous nous sommes penchés éga- lement sur un dessin de presse de Libération dans lequel on voyait justement Ségolène Royal et François Hollande” justifie l’enseignante qui reconnaît cependant qu’elle prenait “un

Utiliser un article politique pour un cours de français, est-ce une bonne pratique ?

risque” en s’aventurant sur ce sujet. L’inspection d’Académie admet à son tour qu’extrait de son contexte, l’article présenté aux parents par les élèves de retour de l’école ait pu en déranger cer- tains. Mais une fois de plus, si la démarche pédagogique est

fondée, alors le choix de l’en- seignante n’est pas critiquable. “Dans les programmes, il n’y a pas d’injonctions précises faites aux professeurs tant concernant le contenu des textes qu’ils étu- dient que dans le choix des sup- ports, la presse en l’occurren- ce” indique l’Inspection d’Aca-

démie. Même si “l’éducation médias” fait désormais partie du socle commun des connaissances dis- pensées en collège, il semble qu’il faille éviter parfois de se frotter à une actualité brûlante au risque de s’y piquer. T.C.

La M.J.C. de Morteau a atteint l’âge de maturité Anniversaire La structure associative fête ses quarante ans cette année. L’occasion de revenir sur la génèse d’un concept très novateur à l’époque. La M.J.C. de Morteau compte aujourd’hui 800 adhérents.

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A u sortir de la seconde guerre mondiale, l’idée émise par le conseil national de la Résis- tance donne naissance aux pre- mières maisons des jeunes et de la culture, mises en place pro- gressivement en France à par- tir des années cinquante. Dans le Val de Morteau, la première maison des jeunes naît à Villers-

docteur Sauze, Marcel Rième… “Roland Roy avait créé un comi- té d’expansion économique. C’est de là qu’est née la nouvelle et jeu- ne équipe municipale. Et pour la première fois, nous étions sept membres de l’opposition de gauche au conseil” ajoute Denis Roy, trésorier de la toute nou- velle M.J.C. dès 1968. La création de cette maison des jeunes et de la culture a pro- voqué un véritable engouement associatif. “La M.J.C. a joué son rôle tout de suite. Dès le départ, les gens ont eu le réflexe de s’adresser à la M.J.C. quand ils lançaient une activité.” La vil- le de Morteau a été le partenaire de la structure dès le premier jour, en mettant à disposition les anciens locaux de l’école d’hor- logerie près de l’église et en finan- çant une partie du fonctionne- ment de la structure. Quarante plus tard, la M.J.C. est toujours le pivot de la vie associative locale. Et pas seule- ment municipale. Sur les 800 adhérents actuels - qui se répar- tissent dans les 25 activités pro- posées -, une moitié vient des communes environnantes. Ce qui amène aujourd’hui les res- ponsables de la M.J.C. à se tour- ner vers la communauté de com- munes du Val de Morteau pour solliciter des soutiens financiers qui doivent aider la maison à assurer son avenir. La M.J.C. emploie sept équivalents temps plein. Son budget annuel frise les xx millions d’euros. J.-F.H.

quand une association se créait, elle était forcément politisée. Là, on créait un lieu autonome, auto- géré et ouvert à tous. L’idée de la ville de Morteau était de dire : “Puisqu’il y a une M.J.C. à Vil- lers mais sans directeur, créons- en une à Morteau avec un direc- teur pour les deux maisons” se souvient Denis Roy, instituteur à l’époque et membre de l’oppo- sition municipale.

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le-Lac, sous la houlette de Marcel Coquard qui organisait dès les années quarante des colonies pour les enfants du sec- teur.

La M.J.C. est toujours le pivot de la vie associative.

L’esprit d’ouverture était présent. En 1965, une nouvelle génération de Mor- tuaciens arrivait aux

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Morteau a emboîté le pas à Vil- lers en mai 1967, il y a tout jus- te quarante ans. “C’était une peti- te révolution à cette époque où

affaires, après l’ère Paul Nap- pez. C’était celle du nouveau maire Christian Genevard, et de ses adjoints Hilaire Bosa, le

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Une photo rare d’une des premières assemblées générales de la M.J.C., en 1968. On y reconnaît notamment au centre Hilaire Bosa, président de la structure à l’époque, et sur la gauche, avec les lunettes, Denis Roy, aujourd’hui encore vice-président.

V A L D E M O R T E A U

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L es travaux avancent à bon train. La “Fruitiè- re Noël-Cerneux-Le Bélieu” devrait donc être opérationnelle avant l’été. Le bâtiment de 700 m 2 construit La fruitière sera opérationnelle avant l’été La construction de nouvelle fruitière située en bordure de la R.D. 437 touche à sa fin. C’est le résultat d’une fusion réussie entre les deux coopératives du Bélieu et de Noël-Cerneux. Noël-Cerneux

En bref…

Artis L’association de peinture Artis est active sur Maîche, Fuans, Pierrefontaine et bientôt Char- moille. Les 9 et 10 juin, elle organise une initiation gra- tuite à la peinture, de 14 heures à 18 heures, au château du Désert à Maîche. Avec Brigitte Hélou, diplômée des beaux-arts à Besançon. Renseignements au 03 81 68 23 54. A.D.M.R. Cette année, le réseau A.D.M.R. du Doubs fête ses 60 ans de services à domici- le. Les festivités du soixan- tenaire se dérouleront à Orchamps-Vennes le samedi 30 juin prochain. Racontotte Le numéro 79 de la Racon- totte est sorti. Le dossier prin- cipal s’articule autour de la thématique des O.G.M. Le titre est sans équivoque : “Pour une terre sans O.G.M.”. En vente 4 euros chez les mar- chands de journaux du Haut- Doubs

à l’entrée du village de Noël- Cerneux en bordure de la R.D. 437 est remarquable. Son enve- loppe extérieure rappelle l’ar- chitecture du Haut-Doubs. À l’intérieur, l’outil de travail est fonctionnel et moderne et répond à toutes les normes en vigueur qui encadrent l’activité de fro- magerie. Cet établissement dans lequel il est prévu un espace de vente de comté et d’autres pro- duits régionaux va employer trois personnes. 4 millions de litres de lait seront transformés dans cette fruitière qui a été

Chaque partie a trouvé sont inté- rêt dans la fusion. “Nous étions sur le déclin racon- te Didier Balanche. Entre les départs en retraite et les arrêts d’exploitation, nous sommes pas- sés de 2 millions de litres de lait à 1,5 million. À long terme, la coopérative de Noël-Cerneux était compromise. Nous avions deux solutions : soit fusionner ou alors aller chercher du lait ailleurs, mais où ?” La coopérative du Bélieu n’était pas confrontée aux mêmes dif- ficultés. Elle projetait de son

côté de rénover sa frui- tière qui n’était plus aux normes. Une aventure coûteuse et technique. Alors Dominique Guin- chard a engagé le dia- logue avec Didier Balanche. “Nous avons réfléchi pendant une année et la fusion a eu

“dimensionnée pour en traiter 2 millions sup- plémentaires” annonce Dominique Guinchard, président de la coopé- rative. Entre 750 et 1 500 meules peuvent être pré-affinées dans ces caves ! Ce projet est d’enver-

“Le dialogue a été constructif avec l’ensemble des sociétaires.”

gure. Il est surtout le résultat d’une fusion réussie entre les coopératives du Bélieu et de Noël- Cerneux qui se sont regroupées pour mieux aborder l’avenir. Ce rapprochement leur a permis d’investir 1,5 million d’euros dans cette nouvelle fruitière. Aujour- d’hui, Dominique Guinchard, ex- président de la coopérative du Bélieu et Didier Balanche, ex- président de la coopérative de Noël-Cerneux, qui sont désor- mais respectivement président et vice-président de la coopéra- tive de “Noël-Cerneux-Le Bélieu” ne boudent pas leur satisfaction.

lieu en juin 2005. Le dialogue a été constructif avec l’ensemble des sociétaires” racontent-ils. La coopérative Noël-Cerneux-Le Bélieu compte actuellement 24 adhérents dont le lait sera bien- tôt transformé dans la nouvel- le fruitière. En attendant, le produit de la traite est en grande partie convoyé vers Le Bélieu, car la fromagerie de Noël-Cerneux est fermée et a été vendue à un par- ticulier. Celle du Bélieu connaî- tra le même sort dans quelques mois. T.C.

La Fraternité fête son anniversaire en fanfare Villers-le-Lac La fanfare de Villers-le-Lac fête les 1er et 2 juin ses 130 ans. Rencontre avec cet ensemble musical en toute simplicité.

caux étaient politisés. Villers- le-Lac, avec ses deux musiques, n’était pas une exception dans le Haut-Doubs. “Longtemps, il y a eu à Villers-le-Lac les “rouges” qui étaient du bas du village. Ils regroupaient les radicaux et les anticléricaux. Ceux-là étaient à la Fraternité. De l’autre côté, il y avait “les blancs”, c’était la musique du haut de Villers-le- Lac” rappelle Thierry Munier. Les deux musiques se sont long- temps ignorées. Les querelles d’antan n’ont plus lieu d’être aujourd’hui. Les jeunes géné- rations ne se soucient guère de cette histoire pour ceux qui la connaissent encore. Même si les valeurs d’origine de chacu- ne de ces sociétés perdurent, la Fraternité et l’Harmonie Union et Progrès entretiennent désormais des rapports amicaux à travers notamment l’école de musique du Val de Morteau (dont Roger Munier fut un des instigateurs) qui résulte d’une mutualisation des moyens pour l’intérêt de tous. Cette structu- re forme actuellement 200 élèves (solfège et instruments) qui adhèrent chacun à une des sept sociétés du secteur. C’est le lot de toutes les musiques : la formation est un outil nécessaire pour assurer leur pérennité. La Fraternité n’échappe pas à la règle, elle qui a failli disparaître à deux reprises : lors de la première guerre mondiale, et en 1977 alors qu’elle fêtait son centenaire avec un effectif vieillissant. Les mau- vais caps sont derrière elle, la Fraternité aborde l’avenir en fanfare ! T.C. Concert de Jacquou Boillot Samedi à 20h30 : concert avec orchestre des jeunes et ensuite la Fraternité Entrée libre RENSEIGNEMENTS : Vendredi à 18h30, salle des fêtes de Villers-le-Lac Les enfants de l’éveil musi- cale “le swing de la lune”. Spectacle coordonné par Rachel Jeannerot et Brigit- te Munier

Dominique Guinchard et Didier Balanche, respectivement président et vice-président de la coopérative.

Bon Anniversaire THOMAS COOK !

L a Fraternité est un orchestre de fanfare et il n’y a pas de raison que ça change ! Cela fait 130 ans maintenant qu’elle assume et revendique ce statut d’en- semble musical où se mêlent cuivres et percussions. Le 1 er et le 2 juin, la Fraternité va donc fêter son anniversaire en tou- te simplicité avec au program- me des deux soirées, une pré- sentation au public de toutes ses activités. Elles s’adressent aux enfants dès l’âge de 5 ans

Fraternité compte sur ses rangs 45 instrumentistes, mais elle a surtout une soixantaine d’élèves en formation, porteurs d’avenir pour cette fanfare dont l’aven- ture a débuté en 1877. À l’époque, il n’y avait qu’une musique à Villers-le-Lac, l’Har- monie, jusqu’à ce qu’un dépu- té “rouge” (le camp des radicaux) de la troisième République vien- ne en visite dans ce village du Haut-Doubs. “La musique a alors pris la décision de ne pas aller jouer pour accueillir cet homme politique” raconte Thierry

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Participez au tirage au sort en répondant aux questions suivantes et venez le déposer à l’agence de Morteau ou de Maiche avant le 21 juin 18h30

avec l’éveil musical et aux adolescents avec l’or- chestre des jeunes ani- mé par Véronique Ville- quez et Gaëtan Bernar- di. Tous ces musiciens en herbe sont appelés à inté-

• Thomas Cook, l’inventeur des voyages organisés, était : Britannique

“Montrer toutes les facettes de notre société de musique”

Munier. Or, par conviction sans dou- te, une poignée de musiciens en a déci- dé autrement, allant

Américain Hollandais

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grer un jour la fanfare dirigée par Pascal Vuillemin, profes- seur au conservatoire de Besan- çon. “L’idée pour nous est de mon- trer toutes les facettes de notre société de musique” indique le président Thierry Munier. La

ainsi à l’encontre de la volonté de l’Harmonie. À la suite de cet événement, le petit groupe a pris son indépendance en créant une fanfare, la Fraternité, qui a gar- dé cette spécificité. À l’époque, les ensembles musi-

NOM : …………………………………………………………………………… PRENOM : ……………………………………………………………………… ADRESSE : ……………………………………………………..……………… …………………………………………………………………………………… TELEPHONE : ………………………………………………….……………… E-MAIL : ………………………………………………………………………… Conditions de participation : Le jeu concours s’adresse à toute personne majeure. Un seul bulletin par foyer est autorisé. Les bulletins doivent être déposés dans l’urne mise à disposition à l’agence de Morteau et de Maiche. Le tirage au sort s’effectuera le mercredi 21 juin à 18h30 à l’agence de Morteau.

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La Fraternité participe depuis plus de vingt ans à des concours. Le répertoire de cette fanfare est très ouvert et navigue entre morceaux modernes et pièces classiques.

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V A L D E M O R T E A U

Projet d’extension de la gendarmerie Morteau

Morteau “Y’a un drôle d’oiseau dans le tilleul” Un Mortuacien a dans son jardin un volatile que l’on croise rarement dans le Haut-Doubs en liberté. Il s’agit d’une perruche à collier.

La compagnie de gendarmerie du Haut-Doubs se restructure complètement. Dans l’opération, la brigade de Morteau doit récupérer trois gendarmes supplémentaires. D’ici deux ans.

taires en poste actuellement. La com- munauté de communes du Val de Mor- teau anticipe actuellement le projet. La collectivité a acquis récemment la maison “Faivre-Châlon”, située en des- sous du bâtiment de la gendarme- rie, qui doit être réutilisée pour l’ex- tension future. La communauté de communes, à qui reviendra la char- ge de payer ces travaux en grande par- tie, devra non seulement construire des bureaux supplémentaires pour les gendarmes mais également de nou- veaux logements. D’après le capitaine de la compagnie de gendarmerie, ces travaux devraient se réaliser “dans un délai de deux ans.” J.-F.H.

L a famille Monnin a eu une drôle de sur- prise le matin du 14 décembre en aperce- vant par sa fenêtre un curieux volatile perché dans le tilleul du jardin. Avec son plumage vert- jaune, sa longue queue pointue et son bec crochu rouge vif : sûr, cet oiseau- là n’était pas d’ici. Et pour cause, il s’agit d’une per- ruche à collier qui vient plusieurs fois par jour en villégiature dans la pro- priété de ce couple de Mortuaciens rue des Mar- ronniers. Amateur de belles images, Jean Mon- nin a photographié l’ani- mal à plusieurs reprises. “Au départ, je pensais que c’était un perroquet. Après quelques recherches, nous avons découvert qu’il s’agissait d’une perruche. Cet oiseau est un vrai acrobate” indique Jean Monnin qui chaque jour glisse à son pensionnai- re un carré de pomme. Des témoins affirment que la présence de cet ani- mal n’est pas nouvelle à Morteau. Certains disent apercevoir de façon régulière la perruche à collier depuis deux ans. “On m’a rapporté qu’el- le pouvait nicher dans le

C a bouge dans le monde discret de la gendarme- rie. La compagnie de Pon- tarlier, à laquelle est rat- tachée la brigade de Mor- teau, va connaître dans les prochains mois un bouleversement de son orga- nisation. L’idée est de recentrer géo- graphiquement certains services pour une meilleure efficacité des inter- ventions. Par exemple, tous les gen- darmes affectés au peloton d’inter- vention de la gendarmerie de mon- tagne, actuellement basés à Mouthe, seront transférés à Pontarlier, plus

central géographiquement. Morteau sera également concerné par ces changements. La brigade mor- tuacienne héritera de trois gendarmes supplémentaires, qui viendront ren- forcer les seize militaires déjà en pos- te rue Fontaine-l’Épine. “Ces trois gen- darmes seront pris sur l’effectif de la compagnie de Pontarlier” confirme le capitaine Solnon, chef des gendarmes du haut-Doubs. Ce redéploiement ne sera pas sans conséquence sur la configuration des bâtiments mortuaciens, juste assez spacieux pour accueillir les seize mili-

Jean Monnin a photographié la perruche à collier dans le tilleul.

clocher de l’église” ajou- te-t-il. L’oiseau, à l’allu- re exotique, que l’on a plus souvent l’habitude de voir en captivité dans une volière qu’en liberté, mesure 40 cm environ. Il est facilement recon- naissable à son cri est aigu et perçant. Cependant, son passa- ge dans le Haut-Doubs n’est pas anormal. La per- ruche à collier que l’on rencontre surtout enAsie

et en Afrique a été intro- duite en Angleterre, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne ou encore en Italie. En France, on la croise dans le Sud, mais également en région parisienne et dans le Nord où elle se plaît dans les parcs et les jardins, et plus généralement dans les secteurs culti- vés. Elle s’adapte à toutes les situations. T.C.

Avec l’arrivée de nouveaux gendarmes, les locaux seront trop exigus.

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de l’hôtel des Cygnes

Buvette, guinguette, pension de famille, rendez-vous des pêcheurs et des tourtereaux, base de départ des patineurs, l’histoire de cet établisse- ment plus connu des anciens sous le nom de “Chez Paulette” fourmille de souvenirs et d’anecdotes. Ici, pas de chichi mais un bel anniversaire agrémenté d’un menu spécial.

Le grand déclic se produit en 1947 avec la construction d’une salle de restauration. La famille Girardot proposera par la suite des promenades en bateaux à moteur jusqu’au Saut du Doubs.

cément efficiente, l’installation a lais- sé place à une peti- te maison d’habi- tation louée dans les années 1920 à Jules et Marie Girardot. “À

saire pour nourrir une famille de sept enfants qui travailleront pour cer- tains dans l’affaire familiale. “Mes oncles s’occuperont par exemple de

C’est elle qui en 1961 décide la construction de l’hôtel qui portera son nom. Aujourd’hui encore, beau- coup parlent encore de “Chez Pau-

lette” en évoquant le site. Par son charisme, elle contribue largement à la notoriété de cette pension de famille, répu- tée pour ses fritures de carpes et autres filets de perche. En 1974, elle prend sa retraite. L’affaire est mise en gérance jusqu’à la reprise de Renée.

proposer des promenades en bateau sur le lac jusqu’au Saut du Doubs.” Le grand déclic se produit en 1947 avec la construction d’une salle à restauration. Les lieux de détente sont rares et très vite la jeunesse du coin prend l’habitude de

“Ici, vous aurez toujours de quoi manger.”

1977, c’est en fait l’année où Renée, la fille de Paulette, reprenait cet hôtel- restaurant alangui au bord du lac des Brenets. Comme sa mère viscé- ralement attachée à développer l’af- faire familiale, l’actuelle tenanciè- re a investi dans de gros travaux d’ex- tension en 2005. Résultat, la surfa- ce du restaurant a doublé avec deux salles de 34 et 50 couverts. Ce bar-hôtel-restaurant abrite 14 chambres d’un bon standing. Une petite touche de modernité qui s’ins- crit d’abord dans la continuité et le respect d’une clientèle particulière- ment fidèle et, comme on dit, à carac- tère familial. “Certains viennent ici depuis plus de 35 ans, rappelle Renée, pas peu fière de poursuivre l’œuvre de sa mère. Cet anniversaire est l’oc- casion pour moi de lui adresser un grand merci car elle a beaucoup don- né de sa personne. Ce n’est certai- nement pas un hasard si les anciens s’en souviennent encore.” En fait, ce n’est pas 30 mais prati- quement 80 bougies qu’il faudrait souffler en évoquant l’endroit. À l’ori- gine, ce n’était en fait qu’une glacière aménagée sous un hangar. Pas for-

l’époque, aucun des deux n’exerçait encore dans la restauration. De nom- breux pêcheurs fréquentaient le site et leur demandaient régulièrement s’ils pouvaient leur servir à boire ou à manger. C’est ainsi qu’ils ont ouvert une buvette en 1928” , explique Renée représentant la troisième géné- ration à la tête de l’établissement. La buvette fut d’abord baptisée “Chez Chichi” en référence à la réplique “Ici, on ne fait pas de chichi” qu’avait coutume d’adresser sa grand-mère aux clients un peu trop pointilleux. Devenu propriétaire des lieux, le couple développe progressivement l’activité. Un développement néces-

se retrouver ici tous les dimanches pour guincher au rythme de l’ac- cordéon. “On imagine difficilement le nombre de couples du Val de Mor- teau qui se sont formés lors de ces mémorables guinguettes.” Le décor bucolique à souhait attire les jeunes tourtereaux. Cette réussite repose également sur la personnalité de la petite dernière de la famille, Pau- lette, qui s’impose en véritable maî- tresse de maison.

“On va proposer un menu anniver- saire au mois de juin. C’est une bel- le occasion de remettre quelques spé- cialités à la carte comme la croûte forestière ou la truite meunière.” Une manière savoureuse d’entrete- nir une autre réplique de Marie Girar- dot qui avait également pour habi- tude de prédire à sa fille et sa peti- te-fille : “Ici, vous aurez toujours de quoi manger.” Bon appétit.

En 2005, Renée et Guy investissent dans l’extension de l’hôtel des Cygnes qui com- prend 14

Dernière d’une famille de sept enfants, Paulette, imposera rapidement son style à la tête de l’établissement. C’est elle qui décidera la construction de l’hôtel en 1961.

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9 Après la frénésie présidentielle, une nouvelle campagne électorale a démarré, celle des élections législatives des 10 et 17 juin. Le Haut-Doubs est concerné par deux cir- conscriptions. La troisième circonscription du Doubs couvre notamment les cantons de Maîche et de Saint-Hippolyte. La cinquième circonscription s’étend sur l’autre partie du Haut-Doubs, avec les cantons du Russey, de Morteau, de Montbenoît, de Pierrefontaine-les-Varans, de Vercel et tout le secteur du Haut-Doubs pontissalien. Ces deux circonscriptions sont tenues par la droite depuis 2002. Dans la cinquième, Jean-Marie Binétruy n’a fait que conforter une longue tradition de droite. Dans la troisième, c’est le Montbéliardais Marcel Bonnot qui avait ravi le siège du Maîchois Joseph Parrenin, lequel tentera cette année de le reconquérir. La vague bleue qui a traversé la France, et plus encore le Haut-Doubs lors de la présidentielle, aura-t-elle des incidences directes sur le scrutin de juin ? C’est tout l’enjeu de ces législatives où les candidatures se sont multipliées dans ces deux circonscriptions du Haut-Doubs. LÉGISLATIVES : LA BATAILLE DU HAUT-DOUBS Dans la foulée de la présidentielle Législatives D O S S I E R

Un mois et demi après le scrutin présidentiel, les élec- teurs sont à nouveau appelés aux urnes. Dans le Haut- Doubs, 24 candidats au total s’aligneront au départ de ce scrutin.

pas à dire du député de la cin- quième qu’il “a été inexistant” et qu’il “n’a rien fait pour la cir- conscription.” La candidate Marie-Jacques Cha- lumeau y va aussi de son petit coup de griffe : “M. Binétruy est quelqu’un de charmant mais en tant que député U.M.P., je pen- se qu’il n’a aucune liberté au Par- lement pour faire des proposi- tions. Son rôle se cantonne à voter ce qu’on lui dit de voter.” Mais à l’approche du scrutin des 10 et 17 juin, le député Binétruy ne se départit pas de sa tran- quille assurance. Il sait sans dou- te qu’une défaite pour lui serait une surprise trop grande pour être réaliste. Le challenge sera en revanche beaucoup plus relevé pour Jose- ph Parrenin dans la troisième circonscription du Doubs. Bat- tu en 2002, il espère un sursaut de la gauche dans cette cir- conscription qui couvre certes une partie du Haut-Doubs mais aussi une partie du Pays de Montbéliard ouvrier. Seulement, si l’on se réfère aux résultats de la présidentielle, on s’aperçoit que le candidat qui a su capter le vote ouvrier n’était pas celui de la gauche… J.-F.H.

E n 2002, on se souvient qu’en Franche-Comté, seu- le la Bisontine Paulette Guinchard n’avait pas été empor- tée par la vague bleue qui avait couvert la quasi-totalité de la région. Elle était alors la seule de gauche parmi les 13 députés franc-comtois. Dans le Haut-Doubs, même constat. La cinquième circons- cription, ce n’était pas une sur-

dent élu. Il semble que cet état de fait se profile à nouveau cet- te année, tant il paraît impro- bable que la gauche, écartelée par ses divisions internes actuel- lement, soit en mesure de se res- saisir d’ici le 10 juin. Dans la cinquième circonscrip- tion, l’enjeu de cette élection pour Jean-Marie Binétruy sera aus- si de tester sa popularité, après cinq ans passés sur les bancs de

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prise, avait été gagnée par Jean- Marie Binétruy. La troisième, celle qui s’étale du plateau de Maîche au Pays de Montbéliard, conqui-

l’Assemblée Natio- nale. Contre lui, il aura dix candidats, déterminés à le mettre en ballottage. Certains d’entre eux jugent d’ailleurs sévè-

Le challenge sera beaucoup plus relevé pour Jose- ph Parrenin.

se en 1997 par Joseph Parrenin, a elle aussi basculé à droite en 2002. Cette année, le même calendrier électoral se reproduit. Ce systè- me, voulu par la gauche de Lio- nel Jospin, veut désormais que les législatives se déroulent dans la foulée de la présidentielle. L’idée, louable, était d’assurer une majorité au nouveau prési-

rement le candidat U.M.P. Chris- tian Bouday, son opposant socia- liste, estime que le député sor- tant “n’a pas assez été présent sur les dossiers structurants du Haut-Doubs.” François Mandil, le candidat des Verts, dit de Jean-Marie Biné- truy qu’il n’est autre que “le can- didat des O.G.M.” Claude Ver- nier, le candidat F.N., n’hésite

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Les résultats du second tour de la présidentielle de 2007

10

D O S S I E R

Jean-Marie Binétruy compte bien rempiler Cinquième circonscription

Le député sortant brigue un second mandat. Élu dans un fauteuil en 2002, il compte bien profiter lui aussi d’une vague bleue. Dans le Haut-Doubs, il ne court guère de risques malgré la profusion de candidats.

Bilan Les Contribuables lui

infligent une note sévère L’association Contribuables Associés a passé au crible les positions des 577 députés français. Jean-Marie Biné- truy écope d’un sévère 9 sur 29. L’ association Contribuables Associés qui milite pour une réduction de la pression fiscale a noté le soutien des députés français aux propositions de loi qu’el- le juge favorable aux contribuables. Exemple des mesures soutenues par cette associa- tion (que ces détracteurs disent proche des thèses de l’extrême-droite), la suppres- sion de la redevance audiovisuelle, la moder- nisation de la fonction publique d’État, la limitation de la hausse de la fiscalité locale ou encore l’amélioration de la coopération intercommunale. Sur 19 propositions de loi déposées entre 2002 et 2007 et soutenues par Contri- buables Associés, Jean-Marie Binétruy en a cosigné seulement 3. Ajoutée à la présen- ce ou non du député Binétruy aux réunions de travail organisées par Contribuables Asso- ciés à l’Assemblée Nationale, la note finale de M. Binétruy est de 9 sur un barème de 29. Il est loin d’obtenir la moyenne aux yeux de cette association qui a l’habitude de dis- tribuer les mauvais points aux élus.

A ux législatives de 2002, Jean- Marie Binétruy avait pris le fauteuil laissé libre par Roland Vuillaume qui se retirait après quatre mandats tranquilles passés dans cet- te cinquième circonscription du Doubs, depuis longtemps acquise à la droite. Il y a cinq ans, il n’y avait quasiment pas eu de suspense. Jean- Marie Binétruy avait eu à en découdre avec un Vert, Robert Hugot, illustre inconnu qui avait bénéficié d’un accord national entre les Verts et le P.S. dans une circonscription jugée ingagnable par la gauche. Le

las Sarkozy dans la cinquième cir- conscription à la présidentielle - le candidat U.M.P. y obtient 64,16 % des suffrages -, Jean-Marie Binétruy affiche une tranquille sérénité. “Je ne m’attends pas à faire un score sem- blable à celui de 2002 car Chris- tian Bouday est un bon candidat. Je pense que ce sera un peu moins faci- le. Mais j’aborde la campagne avec une sérénité raisonnable” dit-il. Le député sortant aura également sur sa route une candidate centriste, Marie-Jacques Chalumeau, adjoin- te au maire de Valdahon, qui comp- te elle aussi profiter de l’effet Bayrou, même si celui-ci semble un peu retombé depuis la pré- sidentielle. Si on interroge M. Binétruy sur son bilan de ses cinq années de mandat, il évoque, étonnam- ment, des points annexes : “Je pen- se avoir tenu mes engagements, notamment quitter la mairie de Mor- teau et ouvrir une permanence à Pon- tarlier. Je termine ce mandat avec la conscience du devoir accompli.” Et encore ? Il évoque alors le soutien financier qu’il a décroché pour l’hô- pital de Mouthe (2,4 millions d’eu- ros), l’aide apportée à la maison médi- cale de Morteau, le décret pour le comté ou les questions de contrefa- çon pour l’absinthe.

résultat était sans appel : M. Hugot a obtenu à peine 30 % des voix au second tour. Cette année, Jean- Marie Binétruy aura affaire à un adversai-

“J’aborde la campagne avec une sérénité raisonnable.”

re plus coriace en la personne de Christian Bouday, maire de La Riviè- re-Drugeon et conseiller général du canton de Pontarlier. Un socialiste bon teint qui a une certaine accroche dans le Haut-Doubs pontissalien. Mais le député sortant devra déjà émerger au premier tour parmi onze candidats qui représentent quasi- ment tous les partis, voire quelques groupuscules inconnus (la France en action…). Après l’indiscutable victoire de Nico-

Jean-Marie Binétruy forme à nouveau un ticket avec sa suppléante, Nathalie Bertin, maire-adjointe de Pontarlier.

Pour les cinq ans à venir, il compte bien “participer à la mise en place du projet de Nicolas Sarkozy sur notre territoire.” Et concrètement ? Jean- Marie Binétruy évoque alors le sou- tien à l’agriculture, au tissu de P.M.E. locales pour “éviter de devenir le dor- toir de la Suisse” , le tourisme où “on n’a pas encore trouvé un vrai posi-

tionnement” , et enfin les axes de com- munication où “on va essayer de tra- vailler sur un projet définitif pour la déviation de Pontarlier.” Une cho- se est flagrante, le député sortant ne donne pas l’air d’un homme préoc- cupé par la perspective d’une éven- tuelle défaite. J.-F.H.

11

D O S S I E R

Cinquième circonscription Comment avait voté le Haut-Doubs il y a cinq ans ? En 2002, sans surprise, la cinquième circonscription est restée bien ancrée à droite avec la première élection de Jean-Marie Binétruy.

Dimanche 9 juin 2002

Nombre

% inscrits 100,00%

Inscrits

70532 23698 46834 45237

Abstention

36,60% 66,40% 96,59%

Votants

Exprimés

ETIQUETTE

VOIX %EXPRIMES

Robert Hugot

Les Verts

7 069 5 372

15,63% 11,88% 2,04% 3,11% 3,24% 1,58% 1,81% 47,39% 1,05% 0,56% 1,64% 0,69% 8,36% 1,03%

Martine Faivre-Pierret

Front National Lutte ouvrière Communiste Pôle Républicain

Montlebon

Gilley

Claude Cuenot Alain Vuillaume Claude Bazile Etienne Roussell

921

Voix %Exprimés

Voix % Exprimés

1 407 1 466

Robert Hugot

194 502

27,87 72,13

Robert Hugot

121 401

23,18 76,82

J. Marie Binétruy

J. Marie Binétruy

Mouvement pour la France

713 817

Philipe Mars

Chasse-pêche-nature et traditions Union pour la Majorité Présidentielle Mouvement national Républicain

Morteau

Les Fins

J.Marie Binétruy

21 438

Voix %Exprimés

Voix % Exprimés

Laure Vivot

474 255 740 314

Robert Hugot

805

35,56

Robert Hugot

270

25,28

Thierry Anguenot Fabrice Girardet Corinne Da Silva Gérard Faivre François Delsau

Divers

J. Marie Binétruy

1459 64,44

Autre écologiste Autre écologiste

J. Marie Binétruy

798 74,72

Orchamps-Vennes

Les Gras

Union pour la démocratie française

3 783

Autre écologiste

468

Voix %Exprimés

Voix % Exprimés

Robert Hugot

158 445

26,20 73,80

Robert Hugot

89

34,90 65,10

J.Marie Binétruy

J.Marie Binétruy

166

Dimanche 16 juin 2002

Pierrefontaine-les-Varans

Le Russey

Nombre

% Inscrits 100,00%

Voix %Exprimés

Voix % Exprimés

Inscrits

70 530 29 518 41 012 38 741

Robert Hugot

120 423

21,09 78,91

Robert Hugot

362 452

44,47 55,53

Abstention

41,85% 58,15% 94,46%

J. Marie Binétruy

J. Marie Binétruy

Votants

Exprimés

Villers-le-Lac

Montbenoît

Voix %Exprimés

Voix %Exprimés

ETIQUETTE

Voix

% exprimés

Robert Hugot

515

33,27

Robert Hugot

34 68

33,33 66,67

Robert Hugot

Les Verts

11 719 27 022

30,25% 69,75%

J.Marie Binétruy

1033 66,73

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