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rouges :
•
LE PA"fS DU COGNAC
1 15
La
Daune
ou
Se111illion,
presque aussi célèbre que le précédent.
Le
Grand blanc
qu'on retrouYe dans les îles; et purn1i les variétés
Le
Petit épicie1·.
Le
Quercy
qu i n'est autre que le
i\lalbecde
la Gironde.
Le
1\1arocai11
ou
C."i11sa11t
cultiYépourla table, en treille, contre les
n1urs et les maisons.
Le
Pinot d'Aunis
ou
Clteni11 noir.
Le
Véron
ou
Piani breton,
tous les deux spéciaux
à
l'Anjou.
Le
Castets
nou,·eau Ycnu de la Gironde sans grandes qualités.
Actuellement, les trois ,·ariétés rouges qui forment le fond de
!'encépagement de la Gironde tendent à se répandre dans la région Charen–
taise. Elles
y
produisent de très bon \'in ;seulen1ent elles rendent peu.
Rien en ce 1noment ne justi fîe l' introduction dans la région
charentaise Je cépages étrangers. Pour la production des eaux-de-Yie, aucune
Yariétélne peut être substituée
ù
la Folle. Elle doit toujours forn1cr le fond du
YÎgnoble. Comme cépages accessoires, les plus recommandables, pour les
raisons que l'on sait maintenant, sont le Colombard. le Saint-En1ilion. le
Jurançon, le Balzac blanc.
Parn1i les rouges, le Balz'.lc noir Jans les bonnes terres exposées
aux gelées a sa place marquc.!e. Le Saint-Rabier est égalen1cnt un cépage
d ' abon<lunce
à
multiplier, le Petit noir sera placé de préférence Jans les groies
calcaires et chlorosantes.
Cep de vigne photographié
à
Lignières (Charente)