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LE PAYS DU COGNAC
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nerie plus ou moins in1portante :
1noteurs
à
vapeur
ou
à
pétrole
actionnant
éfépateurs,fouloirs, turbines, po111pes
et même
pressoirs.
La disposition de ces
installations varie
à
l'infini. Une des plus intéressantes est celle que M. le
sénateur Cah·et a adopté pour son domaine de Pons. Pour leur description,
je renYoie le lecteur aux ouvrages spéciaux .
•
Pressoir mobile, chez tv1r.'I. Verneuil et Castaigne,
à
La Coudraie (Charente)
Les figures ci-dessus donnent une idée de quelques-unes.
Si les pressoirs
à
vis sont les plus répandus, c'est qu'ils sont les
plus anciennen1ent connus. Depuis quelques années, on a essayé des
pressoirs
continus.
Ces appareils qui« foulent» et pressurent simultanén1entla Yendange ,
au sortir de la vigne ou dans la vigne tnême, permettent d'exécuter très vite les
travaux de vinification; ils simplifient aussi le travail. Ils enlèvent tout le
moùt et 01ême
trop
de moùt. C'est pour le propriétaire un avantage plutôt
qu'un inconvénient. Seulen1ent, ils aug1nentent aussi de beaucoup la quantité
de lie; et s i la lie donne de la qualité aux eaux-de-vie, il ne faut pas
toutefois qu'elle soit en excès. Alors, en effet, elle rend la distillation difficile;
elle fait « rimer " les chaudières, et les eaux-de-vie
à
goùt de
«
rimé
»
sont
si défectueuses qu'il est i1npossible de les utiliser par la suite.
Aussi, ces pressoirs qui rendraient de grands services aux