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LE PAYS DU COGNAC
étiquettes variées: celles qui ne portent pas la raison sociale s'appellent des
contre-marques.
Les bouteilles portent généralement au col un croissant sur
lequel se trouvent apposés des signes distinctifs de qualité. Ceux le plus en
usage sont les suivants :
*
**
*
* *
V. O.
V.
S.
O.
V. S. O. P.
\<\'.
S.
O. P.
Mais il en existe bien d ' autres, toute latitude et toute fantaisie
.
.
.
.
e tant pern11ses en cette mat1ere.
Quant aux fûts , il sontded iverses contenances:
Les foudres sont de 10 hectolitres pour l'Angleterre (240 gallons)
1nais de 2 hectolitres seulement {45 gallons) pour le Canada; les tierçons sont
de 230
à
240 litres (120 gallons); les barriques, de 270
à
272 litres (60 gallons);
les quarts, de 136 litres (3o gallons) ; les octaves, de 68litres
(r
5 gallons).
Le gallon impérial anglais est de 4 litres 54; le gallon américain
pour les liquides est de 3 litres 78.
Quant
à
l'ancienne mesure trançaisequ·on appelait
la velte,
elle
correspond à 7 litres 61. Elle est aujourd'hui peu usitée dans la pratique
commerciale.
Pour le vin, la barrique marchande
à
Cognac et dans toute la
région avoisinante est de 205 litres, représentant 27 veltes. Dans la Charente–
lnférieure, elle est de 3o veltes, soit de 228 litres. Mais elle tend
à
se ra1nener
à
la contenance de 205 litres adoptée aux environs de Cognac.
Pendant très longtemps les expéditions tant pour l 'étranger que
pour l'intérieur se faisaient exclusivement en fûts. Ce n'est qu'après 1860,
que la vente en bouteilles et en caisses commença
~
prendre une certaine
importance qui n'a fait que s' augmenter, notamment en ces vingt dernières
années, dans des proportions considérables: à telles enseignes qu'aujourd'hui,
et pour ne parler que des expéditions par le port de Tonnay-Charente,
elles atteignent jusqu'à 40.000 et 50.000 caisses par mois. Par le port de