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LE PAYS DU COGNAC
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Rupestris) ne se chlorosaient pas. On en est arrivé n1aintenant
à
la replantation
des terrains chlorosants, grâce aux porte-greffes franco-américains ou américo–
a1néricains, dont les expériences de ces dix dernières années ont dén1ontré le
'
.
mer1te.
«
La restauration de l'ancien vignoble charentais n'est plus qu'une
question de ten1ps; il se poursuit avec l'actiYité que donne l'assurance du
succès. D' ici
à
quelques années, les stocks des grandes eaux-de-vie indigènes,
authentiques, seront reformés et permettront de livrer
à
la consomn1ation les
1nê1nes types qu 'autrefois.
«
C 'est là un fait considérable pour la viticulture francaise tout
•
entière, intéressée
à
voir chacune de ses grandes régions viticoles recouvrer
- au sortir de la crise phylloxérique, - ses anciennes traditions. Il est
essentiel pour elle que Je vignoble charentais s'applique, comme jadis,
à
ali1nenterce comn1erce des eaux-de-vie de Cognac, dont l'universellerenomn1ée
fit la gloire et la richesse de ce pays. Notre devoir, co1nme notre intérêt bien
compris, est d'appuyer de toutes nos forces tout ce qui peut favoriser ce
mouve111ent et ce co1nmerce. Qu 'arriverait-il si, détournée de son but tradi–
tionnel, la production vinicole des Charentes, - au lieu d'aller à la distillerie,
- venait concurrencer nos vins co1nmuns du 1nidi de la France, d'un
écoulen1ent parfois si difficile?
«
Le Con1ice agricole et viticole de Cognac a été bien inspiré en
apportant la preuYe que la production des grandes eaux-de-vie des Charentes
avait repris son essor. A côté des vignobles du Midi, du Bordelais, de la
Bourgogne et de la Champagne, ceux des Charentes vont reprendre leur place
ancienne; et la France én1erveillera le monde, non seulement par ses grands
•
crus de vins, 1nais aussi par ses inimitables eaux-de-vie de
Cognac ...
Or potable qui dort en futaille et qui semble
Fait a vec des rayons de l'aube distillés! ,,
Depuis, les choses ont encore nlarché, nos écoles publiques Sl)nt
pourvues d'un petit «Manuel de viticulture )>
à
l'usage de nos futurs vignerons,
écrit dans un langage clair et précis par M. Gouirand, sous-directeur de la
station viticole de Cognac, et parents et enfants savent aujourd'hui dans
toutes les régions viticoles des Charentes que l'avenir est
à
la vigne.
Cette évolution dans la production est appelée
à
en a1nener
égale1nent une dans le commerce charentais, qui reviendra vite
à
ses anciennes
traditions,
à
ses anciens types.