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LE PAYS DU COGNAC
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stocks existants antérieurement, les expéditions se maintiennent entre 222.880
et 380.769 hectolitres.
En voici d'ailleurs le détail par année :
Année r881
hectolitres expédiés
1882
1883
r884
1885
1886
1887
1888
1889
1890
246.
I OO
248.976
222.880
233. 108
266.586
268.076
240.081
240.336
274.410
280.769
C'était évidemment beaucoup moins que dans la grande et belle
période qui a comn1encé avec les traités de coin1nerce de 1860 et ad uré jusqu'à
la disparition des vignes : et cependant c'était encore beaucoup plus que dans
toute la période qui avait précédé l'évolution éconon1ique dont le résultat a
été de nous assurer des débouchés durables gri'tce
à
des droits d'entrée n1odérés
et à un abaissement récipr.:>que des tarifs douaniers, voire 1nên1eà leur abolition
con1plète, co1nme en Angleterre.
Toutefois, après une période d'attente, d'observation, et de bien
légiti1ne inquiétude, le comn1erce
à
la suite des efforts tentés autour de lui par
quelques hon1n1es qLte préoccupait justement le relèvement de la viticulture
charentaise, après les remarquables rapports de M. Lajeunie au Conseil
général de la Charente, de M. Rouvier
à
celui de la Charente-Inférieure ;
jugea qu'il était de son intérêt co1n1ne du souci de sa bonne renon11née de
poursuivre avec niéthode et ardeur l'œuvre de la reconstitution viticole du
pays.
Le Coniilé central d'études et de vigilance contre le phylloxera dans fa
Cha.rente-inférieure,
présidé par M. le docteur Menudier; le
Co1nilé de
viticulture de l'arro11disse111e11L de Cog·11ac,
à
l'instigation de deux ou trois
d'entre eux, MM. Gabriel Denis, Laporte-Bisquit et Henri Gern1ain auquel la
présidence en fut confiée, ne tardèrent pas
à
inspirer confiance aux proprié–
taires, dont ils cherchaient
à
faciliter de leur mieux les pre1nières tentatives de
replantation en les initiant
~t
l'emploi des cépages an1éricains con1n1e portc–
greffes,
à!
'étude de la composition de leur sol, au greffage, et
à
toutes les
nouvelles niéthodes culturales.