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LE PAYS DU COGNAC
nouveaux et luxuriants vignobles la source n1ên1e de sa grandeur et de son
antique renommée
à
travers le n1onde entier où le no1n de « Cognac
»
et
les produits Charentais sont universellen1ent connus .
Dans quelques années , d'après le calcul de M. Albert Verneuil,
et d'après toutes les prévisions, avec une surface replantée en vignes qui ne
Un grand " Comptoir>»
à
Cognac
sera que la 1noitié de la superficie de l'ancien vignoble, et avec une culture
intensive telle qu'on la pratique aujourd 'hui, car c'est la seule qui permette
de couvrir les frais considérables d'établissen1ent et d'entretien , il est
à
prévoir
qu'avec des récoltes abondantes, nous arriverons
à
la surproduction.
Quel en sera le ren1ède
?
Faudra-t-il après tant d'efforts,
arracher nos vignes, comn1e on le fit au XVI
1
J<
siècle, ou vendre notre vin à
vil prix
?
Non sans doute, car ce serait anéantir le fruit de tous ros
labeurs.
Mais c'est
à
ce 1noment qu'apparaîtra la nouvelle œuvre de
régénération qui s'in1posera, non plus
à
ceux qui plantent la vigne et produi–
sent de l'Eau-de-vie, n1ais
à
ceux dont le rôle est de l'écouler sur tous les
marchés d'exportation.
C 'est
à
nos com1nerçants qu'incombe dès aujourd'hui le soin
de défendre la réputation du non1
«
Cognac »contre les usurpations éhontées