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LE PAYS DU COGNAC
Pour ne pas laisser tarir la source des affaires, on a dCt faire du
bon marché. Bientôt, si le conson1111ateur lui-n1ê1ne sait s'orienter au n1ieux
de ses propres intérêts, c'est à la supériorité, à la finesse, au 1noelleux, au
bouquet naturel des eaux-de vie qu'il s'attachera: ce qui fera en même temps
l'affaire du producteur et celle du négociant.
Une grande loi éconon1ique, qui est aussi une loi providentielle,
veut que tousles intérêts soient sol idaires. Ils ne cessent de l'être que lorsque
il
y
a quelque chose de faussé dans les rapports respectifs de la production,
de la consommation et du co1nmerce.
C'est pour cela que l'union des viticulteurs et des négociants
charentais s'impose, et c'est pour cela que personnellement nous avons
travaillé de toutes nos forces à la réunion, en un vaste groupen1entabrité dans
le Pavillon des Charentes sous l'ünmense hall de l'ancienne galerie des
Un grand
«
Co1nptoir
»
à Cognac
Machines, de toutes les collectivités con1n1erciales et viticoles des deux
départen1ents , étalant côte
à
côte à !'Exposition Universelle de
1900
leurs
merveilieux produits.
Après avoir traversé victorieusen1ent une crise terrible le
co1n1nerce charentais, appuyé sur l'essain1 laborieux et persévérant de nos
viticulteurs, peut désorn1ais relever fièrement la tête.
li
a reconquis dans nos