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LBS LIQUEURS N.A.TURELLES

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les résidus (fig. US et 16). Au-dessus du réfrigé·

rant, les vapeurs passent dans un rectificateur,

grosse boule dans laquelle s' opère un commen–

cement de refroidissement : sous son influence,

il

se condense un peu de vapeur riche en eau et

pauvre en alcool pour donner un liquide retour–

nant dans la chaudière. Ainsi les vapeurs allant

au réfrigérant sont plus alcooliques, et on obtient

en une seule distillation, sans

«

repasses

»

coû–

teuses, une eau-de-vie très chargée d'alcool.

LEs EAUX-DE-VIE DE FRm;rs. - On peut pré–

parer à bon compte de l'alcool avec quantité de

produits. Sans parler des grains, demandant un

traitement spéüial parce qu'il faut d'abord trans–

former leur farine en' sucre, on peut mentionner

les betteraves, la mélasse, voire le sucre acheté

chez l'épicier : grâce au non paiement des droits,

il

donnera un alcool

à

très bas prix. Mais bette–

raves et mélasses donnent des alcools

à

très mau–

vais

g~ts

qu'il est indispensable de rectifier dans

des appareils compliqués pour les rendre potables.

Mais sj la régie nous chipe

à

faire de l'alcool avec

du sucre, nous risquons la forte amende, voire

la villégiature forcée à la maison centrale voi–

sine ... Ne nous occupons que des eaux-de-vie de

fruits (c'est-à-dire aussi des eaux-de-vie de vin,

de cidre), toute licence nous est donnée d'en faire

ce que nous voulons, nous avons toute facilité

pour préparer sans peine les plus fins produits

aux bouquets délicieux.

La distillation des fruits est une opération d'au–

tant plus lucrative que la loi du 14décembre1875,

relative au privilège des bouilleurs de cru, aITran-