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LES LIQUEURS NATURELLES

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imaginer un récipient semblable a-x:ec un füt

défoncé ou un cuvier ; il faudrait, en outre, agi–

ter la masse une fois par jour ; aussi, la fermen–

tation du jus doit-elle être préférée dans les

ménages comme présentant moins c;le difficultés . .

Fermentation ano1·male.

· -

Parfois, la fer–

mentation est longue

à

partir et se montre irré–

gulière ou languissante, notamment -chez les

airelles, les mûres, les fraises et les prunes. La

raison en est due, le plus souvent,

à

un manque

de levures ou

à

ce que celles-ci ne trouvent pas

dans le milieu la quantité de matières azotées

nécessaire

à

leur alimentation. Comme l'on ignore

à

laquelle de ces deux causes attribuer l'arrêt

fermentatif, on recourt au remède le plus simple,

l'addition d'un sel azoté, dont Je meilleur, est le

phosphate d'ammoniaque

à

la dose de

15

grammes

par hectolitre. Si cette addition ne suffit pas pour

activer la fermentation , è'est qu'il n'y a pas assez

de levures, et

il

faut alors en ajouter. Les meil–

leures sont les levures de

vin

blanc cultivées,

·qu 'on trouve dans lé commerce:

1

O(foentimètres

cubes par hectolitres.

A

leur défaut, on se sert

de levure de bière, ou mieux encore d'un levain

préparé avec un kilogramme de raisins de Co–

rinthe, par hectolitre.

Fin de la

f

ermentat.ion.

-

La

ferme~tation

tumultueuse terminée,

il

se peut que le vm con–

tienne encore un excès de sucre, et le moyen

le plus rapide de le savoir c'est d'en prendre la

densité avec le densimètre. La densité du vin

de

ménage,

deat.iné

à

être

consommé

de

suite,