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LES LIQUEURS NATURRLLES

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Dans les distillations d'eaux-de-vie fines de

fruits, pour éviter de communiquer au produit

les mauvais goûts de brûlé ou d 'empyreume, on .

met le liquide

à

distiller dans un bain-marie

chauffé lui-même par l'eau d'une chaudière pla–

cée sur le feu. De cette façon le liquide

à

dis–

tiller ne peut jamais avoir une température supé–

rieure à 100° et l'eau-de-vie recueillie a une

saveur et une finesse qu'il serait difficile d'ob–

tenir par un chauffage direct

à

feu ·nu. Cette

manière d'opérer a l'inconvénient .d'être très

longue et relativement collteuse et ne doit être

employée que pour obtenir des produits supé–

rieurs de fruits bien mûrs et bien sains.

L'alambic ordinaire fournit, par une première

distillation, ce que l'on appelle des

petites eaux,

qui sont un produit alcoolique, marquant en

moyenne 20 degrés Gay-Lussac ou centésimaux.

Ces petites eaux doivent être remises dans

l'alambic pour être

à

nouveau di stillées et four–

nissent dans cette deuxième distillation . appelée

repasse,

l'eau-de-vie ordinaire, titrant 50

à

55 degrés centésimaux, de sorte que la produc–

tion de l'eau-de-vie nécessite, de cette façon, deux

opérations assez longues.

On peut nous l'avons vu simplifier le traite–

ment par l'emploi des alambics

à

rectification.

Mais l'amateur peut fort bien se contenter d'un

appareil du modèle le plus simple, quitte

à

passer

plus de temps pour la distillation.

PROCÉDÉS SPÉCIAUX DIVERS. -

Nous venons de

décrire dans ses grands traits

la

méthode géné–

rale de préparation des eaux-de-vies de fruits.