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POUR LE DISTILLATEUR

Clarification.

On peut filtrer le liquide à cla-

rifiei dans une «chausse »en étoile ou sur un filtre en

papier posé dans un entonnoir. Mais ce procédé est

assez long si I on a beaucoup de liquide à clarifier,

et il ne convient pas quand il s'agit de certains loi;-

chlssements très légers. On procède alors par collage :

en agitant le liquide à clarifier après en avoir ajouté

une petite proportion d'albumine (blanc d'oeuf), de

gélatine, de caséine oud'ichtyocolle (colle de poisson),

on détermine la formation d'un précipité qui se

dépose en entraînant les impuretés en suspension.

Alcoométrie. — La concentration des alcools

est indiquée chez nous par le degré alcoométrique

Gay-Lussac (on se sert d'autres systèmes en certains

pays) indiquant la projiortion pour 100 (mesurée en

volume) d'alcool que contient le liquide. Sur des

alcools, rien n'est plus facile que de mesurer le

degré : on plonge dans le liquide un alcoomètre et

on lit sur la tige à quel chiffre de la graduation

effleure le niveau du liquide. Sur du vin, des liqueurs,

pour éliminer les substances dissoutes qui agissent

sur la densité, on distille un volume mesuré du liquide

en employant un petit alambic, on arrête l'opération

quand tout l'aleool est passé, on ajoute de l'eau pour

rétablir le volume primitif et l'on peut alors employer

l'alcoomètre. Les indications de ce dernier appareil

doivent être, s'il y a lieu, ramenées à 15° C.

Quand on mélange de l'eau et de l'alcool, il y a

contraction : la préparation d'un alcool à titre donné

est donc, en principe, moins simple qu'on ne pouvait

croire à prime abord. Heureusement dispose-t-on

de tables (voir p. 9), pour les calculs de correction.