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106.

Je tente ici de mettre à jour quelques-unes des leçons issues d’une expérience

collective qui se poursuit, et qui n’a de sens justement que par ce qu’elle révèle à la

fois des difficultés humaines et planétaires que nous vivons tous aujourd’hui et, non

pas de leur solution, mais de la possibilité de leur disparition par, et dans,

l’émergence d’une compréhension autre, et plus vraie.

Cette compréhension n’est pas elle-même la force qui transformera notre nature et

nous fera passer à l’étape suivante, dans un autre état, matériel et conscient ; mais

elle peut, parce qu’elle atteint la cause de nos faux problèmes, de nos problèmes

relatifs, nous permettre d’accéder à une transparence, et à une perception éclaircie

du pas qui nous attend, et de sa réalité.

Elle peut nous rendre à un équilibre et une harmonie suffisants, un milieu

d’ouverture au sein duquel, ici et là et selon des critères que notre pensée seule ne

peut identifier, un rapport avec le prochain état pourra commencer de s’établir.

Et elle peut nous aider à défaire, et dépasser, la possibilité même de la catastrophe.

Si j’ai indiqué certains aspects de mon expérience personnelle, c’est peut-être par

fidélité à ce mouvement d’éclaircissement qui va du subjectif vers l’objectif, de

l’individu vers l’universel, ou qui naît de leur rencontre.

Le fil directeur qui m’a guidé ici est l’importance cruciale du choix, comme

contribution à la grande Question.

107.

La pratique du choix est progressive.

On part de l’état de conscience que l’on a, dans la direction d’un état de conscience

que l’on perçoit à peine ou que l’on devine, et ce mouvement même est un état qui

se transforme et transforme la perception du but.

On accepte les erreurs comme les indications de l’évolution de notre choix.

On apprend à libérer la vie de ses masques de juge et de censeur, en se référant de

plus en plus consciemment à la source intérieure de notre choix, en lui donnant de

plus en plus notre confiance.

Un individu entier, uni, n’est plus la petite personne frontale, mais quelqu’un, qui a

appris à choisir la vérité de son être – malgré les pressions et les influences de la

société et d’autrui.

A chaque instant et en toute circonstance l’individu a la liberté d’un choix vivant :

celui d’unir sa conscience active à tel ou tel état, telle ou telle intensité, tel ou tel

besoin dans l’être, et de laisser l’orientation de ce choix imprimer les mouvements

de la vie, susciter la réponse multiple des évènements, produire sa propre

incidence, frayer sa course ; silencieusement, et sans pensée.

108.

Elle, pour tous ceux dont le besoin d’être s’est éveillé, a manifesté et porté au

monde l’objectivité d’une présence, d’une onde et d’un état de vérité.

Un état qui, si nous lui donnons la force de notre choix, peut tout changer.

Et plus nous nous en approchons, et nous ouvrons à sa portée, plus nous

approchons du corps – de la conscience dans la matière.

De la Conscience une, totale et entière.