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Thé, liqueur.
162.
36. Prenez quatre onces de bon thé
impérial, c'est le meilleur;
à
son défaut, pre–
nez du thé verd, jettez cette dose dans une
ch~pine d'eau bouillante ; après un bouillon, reti–
rez
la caffetière du feu, fermez-1a exactement,
donnez le tems au thé de se délayer. Cette pre–
mière infusion n'étant plus que tiède, vous
aurez une forte teinture, versez-la avec les
feuilJes de thé dans neuf pintes d'eau-de-vie ou
d'esprit de vin tempéré avec de l'eau commune•
.Bouchez bien la cruche et laissez le tout en
macération pendant huit jours.
Si
au bout
de
ce tems, l'eau-de-vie
n'a
pas contracté une
odem de thé agréable et tirant un peu sur
l'odeur de violette , ce sera une marque que le
thé n'est pas d'une excellente qualité; en ce cas
prenez encore deux. onces de
thé,
jettez-les
dans
un demi-septier d'eau bouillante , tirez-en la
teinture, comme la première fois et ajoutez-la
à
votre infusion, que vous continuez pendant
huit .autres joms;
il
sera pour lors tems de
dis–
tiller.
Vous commencerez cette
op~ration
et vous
la finirez au bain-marie, en observant de pous–
ser jusqu'au fort filet pendant les quatre pre–
mières pintes 4ui sortiront; vous les cohoberez,
et après a voil' diminué le degré du feu , vous
continuerez
la
distillation au petit filet, jusqu'à
l'occurrence de cinq pintes. Vous cesserez alors;
faites ensuite votre syrop au froid , en faisant
fondre cinq livres de sucre dans cinq pintes




