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de sucre blanc; on pile le tout jusqu'à ce que
ces substances commencent à prendre; on passe
pour lors au travers d'un tamis de soie ; on
pile
encor~
ce qui n'a pu passer, et
~n
con–
tinue de piler et de passer dans .le
~e~e
ta·
mis , jusqn'a ce que le tout soit redmt en
poudre impalpable; on met cet.te poudre
dans
un vaisseau de terre ou de fayence , que l'on
tient bien bouché ; après quoi on jette une
demi-once de gommeadraganth dans un mor–
tie1·
de
marbre et on pile ;
on
arrose
de
tems
à
autre
et
peu-à-peu, avec de
l'e~u
de
riviè~e,
jusqu'à ce que ce!te gomme
so~t
tout?
b~en
fondue et convertie en un mucilage epa1s ,
que l'on passe au travers d'un linge ;
on
délaye
d'abord
la
poudre de vanille dans ce mucilage,
que l'on agite fortement avec une cuiller
de
bois ; on
y
jette peu-à-peu du sucre blanc ,
que l'on a également
fait
réduire en poudre
impalpable ; et quand le liquide a acquis assez.
de solidité , on les pétrit avec du sucre
en
poudre , jusqu'à ce qu'il ait la même consis:–
tance que la pâte du pain; on sépare cette
pâte
par petits morceaux; on les roule ensuite
sur
le
marbre avec les doigts, ou bien on en
fait
des abaisses que l'on étend l'une après l'au.tre
sur le marbre avec un rouleau de buis ; et
lorqu'elles sont suffisamment étendues , ou
y
imprime de petits quarrés avec un rouleau crè–
nelé; on enlève les abaisses avec un couteau dont
la
lame est large et flexible; on les met chacune
sur une
feuille
de papier blanc; lorsqu'elles sont
un peu essuyées, on les coupe avec des moules
de fer blanc ;
on
étale les pastilles pendant




