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D U L I M O N A D 1 E R.

20l

de sucre blanc; on pile le tout jusqu'à ce que

ces substances commencent à prendre; on passe

pour lors au travers d'un tamis de soie ; on

pile

encor~

ce qui n'a pu passer, et

~n

con–

tinue de piler et de passer dans .le

~e~e

ta·

mis , jusqn'a ce que le tout soit redmt en

poudre impalpable; on met cet.te poudre

dans

un vaisseau de terre ou de fayence , que l'on

tient bien bouché ; après quoi on jette une

demi-once de gommeadraganth dans un mor–

tie1·

de

marbre et on pile ;

on

arrose

de

tems

à

autre

et

peu-à-peu, avec de

l'e~u

de

riviè~e,

jusqu'à ce que ce!te gomme

so~t

tout?

b~en

fondue et convertie en un mucilage epa1s ,

que l'on passe au travers d'un linge ;

on

délaye

d'abord

la

poudre de vanille dans ce mucilage,

que l'on agite fortement avec une cuiller

de

bois ; on

y

jette peu-à-peu du sucre blanc ,

que l'on a également

fait

réduire en poudre

impalpable ; et quand le liquide a acquis assez.

de solidité , on les pétrit avec du sucre

en

poudre , jusqu'à ce qu'il ait la même consis:–

tance que la pâte du pain; on sépare cette

pâte

par petits morceaux; on les roule ensuite

sur

le

marbre avec les doigts, ou bien on en

fait

des abaisses que l'on étend l'une après l'au.tre

sur le marbre avec un rouleau de buis ; et

lorqu'elles sont suffisamment étendues , ou

y

imprime de petits quarrés avec un rouleau crè–

nelé; on enlève les abaisses avec un couteau dont

la

lame est large et flexible; on les met chacune

sur une

feuille

de papier blanc; lorsqu'elles sont

un peu essuyées, on les coupe avec des moules

de fer blanc ;

on

étale les pastilles pendant