211 / 302
D U L I M 0 N
A
D I
F.
R;
2
07
réduites en poudre impalpable : on met cette
poudre de
canne~le
dai_1s un
vai~seau.
que l'on
tient bien bouche ; on 1ette ensuite six gros de
gomme adraganth dans un mortier de marbre;
un pile et on arrose
à
fur et
à
mesure avec
notre eau de cannelle orgée, et jusqu'à ce que
celte gomme soit fondue, divisée uniformé–
ment et qu'elle forme un mucilage épais
comU:e de la bouillie, que l'on passe au travers
d'un linge.
Cette opération finie , on jette peu-à-peu
la
poudre de vanille dans ce mélange; on agite for–
tement avec une cuiller de bois, et on ajoute
ensuite autant de sucre en poudre qu'il en faut,
pour
donner
à
cette pâte la même consistance
que celle du pain; après quoi on la sépare
par petits morceaux , auxquelles on donne
telle
ou telle autre forme que l'on juge
à
propos ; et quand ces portions de pâte sont
ressuyées, on les fait sécher
à
l'étuve; on les
laisse refroidir , et on les met à part dans
un
vaisseau de verre que l'on tient bien bouché.
Pastilles de Gérofle.
2 I 2.
8.
Lorsqu'on a
fait
un bon choix de
gérofle, on en jette une once dans un mortier
de fonte., avec un gros ,d'écorce de cannelle
et
un demi-gros de macis; on pile et on passe
au
tamis
de soie, jusqu'à ce que ces substances
soient réduites en poudre impalpable, que l'on
renferme ensuite dans un vaisseau de verre ou
de fayence; pu1s on jette six gros de gomme
adraganth
dans un mortier de marbre ,
et on