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son d'eau, puis on les écrase avec le pilon,
~t
quand
el~es
ont
été
réduites
_en
pâte;
o~
les br01e
sur la pierre avec un cylindre d
ac1e~
ou
~e
bois , jmqu'à ce que les molécules soient
re–
dnites ou infiniment petites. ApL·ès cette opéta–
tion on mêle la pâte avec
une
livre et demie de
suer~
en poudre
,
et on la met en réserve, pour
eu faire usage.
Lorsqu'on veut conserver la pâle d'orgeat
plus long-tems, et la mettre en état d'être trans–
portée, même au-delà des mers, on réserve ·en–
viron trois ou quatre onces de sucre en poudre.
On
sépare celte pâte et on en fait des rouleaux
de
huit
onces, on les couvre
d~
sucre qui a été
mis en réserve, et on les expose
à
un
air libre,
jusqu'à ce que l'humidité qu'ils contiennent soit
évaporée.
Quand on veut convertir la pâte d'orgeat
en liyueur, on en jette sept onces dans un mor–
tier, on la pile, on la délaye, on verse peu-à-peu
une pinte d'eau, on passe le liquide
au
travers
d'une étamine blanche ou d'un linge , on
y
ajoute quelques gouttes de bonne eau de fleurs
d'oranges,et on met en réserve dans un lieu frais,
pour en faire usage dans le jour.
Pâte de Guimauve.
216. 2.
Prenez racines de guimauve
r~centes,
quatre onces;
su~re
blanc, gomme arabique,
de chacun deux hvres.
On
prend les racines
de
guimauve , on les coupe par tranches.
Après
les avoir lavées et neltoyées
1
on les
fera
bouillir pendant
un
demi-quart-d'heure dans
)




