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t.'
A R T
<:JUatre ou
cinq piatcs d'ean. On passe la décoc–
tion au traœrs d'une étamine blanche, on
ajoute
à
cette décoction la gomme arabique
que l'on a concassée menue. On met ce mé–
lange dans un bassin , qu'on place sur un
feu
mod éré,on l'agite avec une spatule de bois, jus–
qu'à ce que la gomme arabique soit dissoute.
On
fait
alors préalablement dissoudre le sucre dans
cette liqueur;
on
passe ce mélange au travers
d'un linge bien serré. On nettoie la bassine et
la
spatule, on remet la liqueur Jans la bassine,
et oa la fait épaissir, jusqu'a consistance de miel
très-épais, ayant Hoin de l'agiter sans disconti–
nuer
avec la.spatule, sans quoi elle s'altache–
roiL et brûlerait au fond du vaisseau. Lors·
<1u'elle
eM
dans
cet
état, ou
y
ajoute quatre
blancs d'œufa, qu'on a fouett és avec quat.re
onces d'eau cJe fleurs d'oranges; on agite le
m élange violemment. C'est de celte grande
agitation que dépend la b lanchem· de cette
masse. On la
fa it
épaissir
à
petit feu, en l'agi–
tant
le
plus fortement
qu'il
est possible , jus–
qu'à
ce
qu'elle
soit suffisamment
cu ;1e. ce
qu'on
remarque, lorsque
tira nt
la spatule hors de la
bas~ine
, et frappant légèremeul avec la
pâle
sur le dos de la main,
elle
u'adbérera poin1
à
la
peau.
On la
coule
pour lors sur
de l'a mièloa
en
poudre, que l'on a étendu sur nne feuille de
papier
blanc, en la
secouaut
sur un lamis de
soie.
On laisse refroidir la pâte, on la cou pe
par morceaux , el on ia met dans une boëte
avec
de
l'amidon en poudre,
a~1n
c1ue les mor–
c eaux n'adhi·ren1
poi11t
entr't-ux ni à la boëte.
La pâte de guimauve e:lt
adouc:Îiitiante; on en




