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TB.&ITÉ
blancs d'œufs ou du sang de bœuf; on filtre à travers une
chausse de laine, et l'on fait concentrer la liqueur jus–
qu'en consistance sirupeuse. Par le refroidissement,
il
se dépose beaucoup de sulfate de chaux; on
décante
la
liqueur et l'on achève l'opération en la faisant con–
centrer jusqu'à 40 ou
.H•,
puis on la verse dans
un
rafrai–
chissoir, où on laisse
la
solidification commencer; on
fait enfin couler le sirop épais dans des tonneaux où ceUe
solidification s'achève.
Plusieurs substances végétales, traitées comme
la
fé–
cule par l'eau aiguisée d'acide sulfurique, donnent un
sucre semblable. Ainsi on en a préparé avec la fibre
li–
gneuse privée de matières étrangères , comme ,
par
exemple, le papier et les chiffons de linge.
Sirop
de
(écui,e ou
de
pomme
de
terre. - Le sirop de
fêcule-est une solution de fécule saccharifiée, mais non
concentrée; on l'obtient par le même procédé que le
sucre précédent, en employai;it cependant moins d'acide
et en le faisant aussi moins bouillir.
Les sirops
blancs
sont filtrés au tra,·ers du ooir
animal
en grains, puis rapprochés jusqu'à la consistance de 3i-'
chauds; ils doivent, étant froids, peser 36• , être
très–
blancs, et d'une saveur assez sucrée exempte de mauvais
goût.
On reconnaitra hcilement si un sirop de fécule est mal
décomposé, c'est-à-dire s'il contient encore de la fécule ,
en mettant une petite quanüté de sirop dans un veJTe à
pied et en ajoutant une goutte de
teinture
d'iode
:
le
sirop produit à l'instant une coloration violetie. Un sk'op
de
fécule contenant une certaine quanlité d'acide sulfn–
riquc. pat· suite d'une saturation incolll111ètc . se t"l'eon-