TRAITÉ
mettant du sirop dans une petite fiole; on ajoute ensuite
une même quantité d'alcool à
85°,
on agite fortement, le
liquide devient laiteux, et une masse gluante
indis..~lu
ble s'attache aux parois et au fond de la fiole.
Le
véritable sirop de froment lui-même, lel qu'on
le
livre aujourd'hui, est un liquide blanc et extrêmement
épais, mais dont le principe sucré est presque nul.
Le
sirop de fécule, dans de bonnes conditions, devra
tou–
jours être préféré par le Liquoriste.
Miel.
-
Cette substance n'est point une espèce dis–
tincte de sucre. C'est un mélange de sucre cristallisable,
analogue à celui du raisin, et de sucre incristallisable ,
analogue à la mélasse, accompagné d'un principe
aro–
matique
particuli~r,
mais variable. Quand le miel
est
moins pur,
il
renferme, en outre, de la cire, un acide,
de la mannite el même du
courain,
matière végélo–
animale qui lui donne la propriété de se putréfier.
Ce
couvain est la subi;tance qui forme les alvéoles dans les–
quelles les abeilles déposent leurs larves et leurs œufs.
Le
miel ne peut être employé dans les liqueUt"S en
rai–
son de son prix d'acbat;
il
a , en outre, l'inconvénient
de déposer avec le temps une matière granulée
,
formée
en partie de cire et de mannite.
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