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TRAITÊ

t.'attacber au fond de la bassine, puis , lorsque

la

.car,amélisalion

est arrivée à point, ce qui se recon–

nait à l'odeur et au peu d'adhérence du liquide après

la spatule, enlever vivement la bassine de

des.~us

le

feu el la poser à terre ; verser ensuite dedans avec

précaution l'eau qui devra être chaude (

60

à

800)~

par

petites parties, en agitant sans cesse avec la spatule.

Enfin , l'opération terminée, passer de suite le cara–

mel

à

travers un tamis de crin.

La

mélasse, en chauffant, se gonfle et se boursoufle:

elle se renverserait par dessus la bassine et le fourneau,

si l'on n'avait soin de jeter dedans la quantité de cire

vierge indiquée.

On peut aussi fabriquer le caramel a\·ec du sucre brut

Martinique ou autres , mais

il

reviendrait à un prix

plus élevé sans pour cela êlre de meilleure qualité.

La

mélasse de premier choix doit donc avoir la préfé–

rence.

Le

caramel peut donner la couleur jaune que l'on

désire, depuis la plus claire jusqu'à

la

plus foncée ;

il est employé principalement pour la coloration des

eaux-de-vie : son importance à cet égard est des plus

grandes. Un lilre de caramel bien confectionné doit

colorer

tOOO

à

i!OO

litres de

3/6

coupé d'un jaune

convenable pour eau-de-vie.

La

plupart des caramels que l'on rencontre dans

le commerce , sont fabriqués avec des mélasses infé–

rieures provenant des raffineries de betteraves et quel–

quefois des fabriques de sucre. Ces caramels colorent

fort peu cl donnent souvent aux eaux-de-vie et

li–

queurs un

ROùt

âcre et salin qui doit les faire rejeter.