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TRAITÉ
!"Choisir convenablement les substances que l'on \'eut
traiter avec l'alcool ;
3° Diviser , concasser ou piler ces substances , afin de
faciliter l'extraction des principes volatils et aromati–
ques;
4°
Faire macérer les substances dans l'alcool pendant
H heures, avant de procéder
à
la distillation;
5°
Ajouter à la macération, au moment de distiller,
une quantité d'eau suffisante, la moitié emiron de
celle de l'alcool (
i5
litres d'eau pour
50
litres d'esprit
à
85°);
6°
Distiller
à
feu nu, au bain-marie ou à
la
vapeur
dans des alambics convenables et nettoyés avec soin ;
7°
Rafraîchir le plm• souvent possible l'eau du serpen–
tin , de manière à ce qu'elle soit presque toujours froide.
Nous ferons remarquer que, pour certains esprits
parfumés, un alcool très-concentré, en distillant
à
la
chaleur ordinaire, aurait l'incoménient de pa::ser sans
se charger d'une manière sensible de l'huile volatile des
substances ;
il
faul donc ajouter une quantité d'eau en
rapport avec la difficulté qu'éprouve
à
distiller l'huile
volatile dont on veut charger l'alcool.
Les esprits parfumés ont moins d'odeur que les
eau1
aromatiques distillées obtenues sur les mêmes substan–
ces; cet effet est dù
à
cc que , dans l'alcool, quoit1ut: en
grande proportion , les huiles ,·olaliles étant en dissolu–
tion
complè~
, on peut presque dire en combinaison
intime. perdent en partie leur odeur, tandis que Jans
l'eau, où elles ne sont qu'en suspension , elles la con·
servent. Mais si l'on verse quelques gouttes d'un espril
parfumé dans l'eau ordinaire, aussitôt l'odeur se dé\'e·