DES UQUl!URS.
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les racines, et tous les corps qui contiennent un principe
féculent, sucré ou aromatique.
Cette opération peut rendre el a rendu de grands ser–
vices, elle a
été
pendant très-longtemps le seul moyen
d'analyse qu'employaient les anciens chimistes, lesquels
ont toujours distingué trois sortes de distillations qu'on
a désignées sous trois dénominations différentes, savoir :
per ascemum, per dueensum
et la troisième
p1r latw.
La
disüllation per
ascensum
est celle qu'on fail onli–
nairement dans leti. alambics. Le reu ou la vapeur est
placé sous l'appareil qui contient la matière qu'on sou–
met
à
la distillation.
La
chaleur fait élc,·er les vapeurs,
elles se condensent en liquide dans le St!rpentin, ce li–
quide coule par le bas de ce dernier
'VRSt}.
La
distillation
per descemum
a lieu lorsqu'on met le
feu au-dessus de la matière qu'on veut distiller; les
n–
peurs qui se dégagent des corps ne pouvant s'élever
comme dans la di3tillation ordinaire, sont forcées de se
précipiter dans le vase inférieur placé à ce dessein.
~emple
: on pose un linge sur un verre à boire, on
place sur ce linge, qui doit être un peu lâche, des clous
de girofle concassés : on met par-dessus cet appareil un
plateau de balance qui joint le plus exactement qu'il est
possible les parois du verre : on remplit de cendres chau–
des la partie concave du plateau de balance : la chaleur
agiuaol sur le girofle, en dégage de l'eau et de l'huile vo–
latile qui se rassemble au fond du verre : c'est ce que
l'on nomme distiller
per tlacemum.
La
distillation qu'on nomme
~r
latm,
ou par le côté,
est celll! qu'on fait dans une
cornu~
: le feu est placé sous
l'appareil, les var.eurs s'élèvent perpendiculairement,