3!
TRAITÉ
»
RATB :
le
tamarin;
pour les
RHINS :
la
pierre
indaigui ;
• pour la sBJŒNc1 : les figues
,
le
satyrion;
pour les
YB–
,, NINS:
l'angelique;
pour le
POVMON :
la
régalisse,
la
terre
,,
sigillée.
»car les médicaments plus
s1MPLBS
sont les'.meillt.urs,
li
et le grand nombre ou emonçelement de remèdes
,, en vn corps ne fait iamais bon ny loüable effet, et
li
nature s'exerce plus gaillardement à la réception de
,, peu, qu'a l'importunité de plusieurs qui luy donnent
»
lrop de surcharge et empeschement.
11
L'eau-de-vie, employée au commencement du xm• &iè–
cle comme médicament, passa insensiblement sur
les tables et devint bientôt la boisson la plus favorite
du peuple. Alors les Italiens
,
plus que les autres na–
tions, s'efforcèrent de la rendre agréable. Ils trouvè–
rent le moyen de lui donner une plus grande
n–
leur pour l'usage des classes aisées. Ils distinguèrent
ces nouvelles boissons sous le nom de
liquori
et ils
les répandirent chez les nations étrangères. Les Français
furent les premiers qui en prirent l'usage, surtout en
t:SJ!,
époque du mariage de Henri
li,
alors duc d'Or–
léans, avec catherine de Médicis. Cet événement attira
en France une multitude d'italiens, qui introduisirent
dans ce pays les mets délicats usités dans leur patrie,
et qui enseignèrent la manière de les préparer. Ils fu–
rent les premiers <JUi fabriquèrent et vendirent dans
Paris des liqueurs fines .
La
première qu'ils firent con–
naître fut le rossoli, dont la rose était le parfum
dominant; on ne peul précisément dire quelle est
l'étymologie du mol rossoli, qui devint bientôt général
pour signifier tous les ratafias : peut-être ce mot est-